mardi, décembre 16, 2008

L'inspecteur Derrick reçoit. Un monde policé où il y a quand même des tranquillisants.

L'inspecteur Derrick reçoit
Un monde policé où il y a quand même des tranquillisants.




POUR COMMENCER...
Lors d’une enquête en 2004 sur les publics du Festival d’Avignon, deux dialogues de théâtre de Koltès et de Gabily et un de Derrick ont été soumis à 1300 personnes : plus d’un tiers arrivait à situer la « nationalité » du dialogue, un quart arrivait à dater approximativement l’écriture du dialogue et un seul enquêté est arrivé à repérer qu’il y avait un dialogue de télé. Lorsqu’on est festivalier à Avignon, on peut regarder la télévision, mais on n’y pense pas. On n’est pas là pour parler de ça.

ET APRÈS...
Tout a commencé en DEA. Cette année devait marquer ma vie par mon entrée dans le monde intellectuel. Tous les jours, chez moi, j’y travaillais et tous les jours, à treize heures quarante) cinq, je regardais Derrick. C’est là que j’ai entendu l’inspecteur prononcer ces mots :

« Bravo, les jeunes doivent apprendre les bonnes manières ». .

Je me rappelle avoir pensé que Nadine de Rothschild, Baronne et esthète dans l’art de se comporter en société, aurait pu écrire ces quelques termes qui dans son ouvrage Le Bonheur de séduire. L’Art de réussir. Le Savoir-vivre du XXIe siècle. Édition revue et augmentée. Seulement, il n'en est rien et Derrick, héros de la série éponyme, est bien le véritable "auteur" de ces paroles. En fait comme on le verra plus loin, l’inspecteur et la Baronne entretiennent en commun une vision du monde, une façon de le construire : ce que Paul Veyne décrit comme un régime de vérité.
Cette cohérence, cette intelligibilité du monde que, dans le cadre de mon DEA , je cherchais à mettre en place au travers d’une enquête quantitative, d’entretiens, de grilles d’analyse du monde largement défini par un protocole, pourquoi ne pourrai-je pas l’accorder à l’œuvre de Derrick et à Nadine de Rothschild ? En effet, ces derniers avec des outils propres à leur spécialité et aux enquêtes qu’ils diligentent –mandats, entretiens, courriers, liste, - produisent des assertions sur leur monde. Ces assertions sur leur monde dépassent largement leur monde : celui avec lequel il forme une chaîne de coopération. Ils produisent un regard global sur l’individu et la société ou une partie de celle-ci fondée à partir d’expériences propres. Ce sont des expériences structurées professionnellement qui oeuvrent dans leur domaine respectif -trouver des criminels, mettre la table et divertir le troisième âge avec des outils similaires ? En se basant sur l’œuvre de René Char, l’historien Paul Veyne décrit cette capacité du sociologue et du poète à rendre le monde intelligible. Y a t-il une façon poétique, sociologique d'analyser Derrick comme il existe déjà une analyse communicationnelle des pratqiues de table ?

SHUIS SNOB...
Dans sa « petite apologie de l’expérience esthétique » , Jauss insiste sur l’idée qu’aujourd’hui, dans les analyses qu’on en fait, “ l’expérience esthétique est amputée de sa fonction sociale primaire précisément si la relation du public à l’œuvre d’art reste enfermée dans le cercle vicieux qui renvoie l’expérience de l’œuvre à l’expérience de soi et inversement, et si elle ne s’ouvre pas sur cette expérience de l’autre qui s’accomplit depuis toujours, dans l’expérience artistique, au niveau de l’identification esthétique spontanée qui touche, bouleverse, qui fait admirer, pleurer ou rire par sympathie, et que seul le snobisme peut considérer comme vulgaire ”

Tapis rouge et bonnes manières : le protocole est souvent réduit à ses aspects pratiques les plus pittoresques et, semble t-il, les plus futiles, ce qui n’empêche pas qu’il soit abondamment commenté dans la presse. Il y a pourtant là bien davantage que de l’anecdotique : le protocole, c’est d’abord une hiérarchie qui classe les acteurs et leur prescrit des comportements ; c’est ensuite une mise en scène qui invite le spectateur à faire allégeance à ces acteurs dans une proportion adéquate à la dignité qui leur est conférée. Le protocole est, en ce sens, la formalisation d’un rapport de force et la projection d’une représentation structurée des relations entre dirigeants et dirigés. Il peut ainsi être défini comme l’ordre symbolique donnant à voir l’ordre politique : « parce qu’il fixe la liste des rangs et des préséances, la hiérarchie des fonctions politiques, parce qu’il rappelle à chacun la place qui est la sienne, les gestes qu’il doit accomplir, parce qu’il justifie la distribution des corps dans l’espace politique, parce qu’il règle le mouvement et le rythme des cérémonies, le protocole garantit l’expression de l’ordre politique » .

Certains, comme Derrick ou Poirot, se réfugient derrière une discipline derrière laquelle ils excellent –respectivement pour nos deux enquêteurs, le savoir-vivre et la psychologie permettent de désigner le coupable. D’autres, comme Maigret ou Colombo entretiennent un rapport différent à la culpabilité : ils traquent, piègent et finalement, comme les précédents, ne récoltent que peu de preuves mais plutôt des aveux. La technique de Colombo est des plus intéressantes, car elle consiste devenir meilleur que la coupable dans son propre domaine.

L'INSPECTEUR DERRICK REçOIT
Le problème du genre de cette série se pose. Spécifique, elle supporte des traits caractéristiques assez forts pour être non seulement reconnu dès les premiers instants de sa réception – on n'énumèrera pas ici la totalité de ces traits mais nous pouvons pointer rapidement la couleur, la musique, les dialogues, les comédiens-, elle est aussi particularisante puisqu'elle a permis d'imaginer le timbre de l'audiovisuel allemand. Une ami m'a dit qu'il s'agit du transcodage de la couleur de l'époque pour passer du PAL (chrominance en modulation d'amplitude) au SECAM (chrominance en modulation de fréquence).

Derrick présente cette particularité d’être une série avec un seul scénariste : Herbert Reinecker en signe les 281 épisodes couronne cette carrière qui est aussi marquée notamment par la rédaction des scénarios d'une soixantaine de films, l'intégralité de la série «Der Kommissar» (1969-1976), de «Jakob un Adele», ainsi que diverses contributions aux séries «Der Alte», «Das Traumschiff»...
Nous pouvons citer quelques titres d’épisodes :
Attentat contre Derrick, Une affaire énorme, Un mort a gagné, Bienvenue à bord, Le message universel, Cruauté, insensibilité, froideur, Un cierge pour l'assassin aurait pu tout aussi bien être des titres de pièces de vaudeville déjanté.
Il y a dans ces titres quelque chose de moral qui situe une lutte entre le bien et le mal : dans tout cela, il y a des valeurs. Comme dans le vaudeville, les valeurs bourgeoises définissent la ligne de partage qui amène ou non à considérer le crime. Dans le monde de Derrick, le criminel est impoli, il est celui qui ne maîtrise pas les codes de ce monde que tout le monde doit connaître et respecter. Sauf Derrick, qui par sa science du savoir-vivre bourgeois, peut enfreindre les codes pour mieux confondre l’impolitesse.

Ce qui pourrait passer pour une coquetterie « en passant » à l’égard d’une série aussi peu flattée que celle-ci peut désormais apparaître comme beaucoup plus réfléchie si ce n’est raisonnable. Malgré les qualités attribuées à Derrick, cette série a, à la fois, pris une ampleur dans le temps mais aussi dans l’espace. En effet, plus de cent pays, dont l’Iran, ont diffusé ou diffusent « l’inspecteur ». L’hypothèse que nous faisons est que l’énonciation de la série procède d’une morale bourgeoise qui :
1- lui permet de circuler historiquement et géographiquement
2- et lui assure un succès car elle permet de montrer des choses graves en définissant fortement le prescrit et le proscrit.

Par la même science du protocole que Nadine de Rothschild qui peut accueillir n’importe qui à sa table et être invitée où que ce soit, Derrick peut s’inviter sur tous les écrans de télévision du monde sauf un : l’Américain, le passage du PAL au SECAM ? Ce dernier mettrait-il en place des codes trop sophistiqués, trop simple ? C'est dans la réception que se trouve la réponse. Il reste que cette série n’a jamais pris aux Etats-Unis d’Amérique et qu’il nous semble qu’il vaut mieux arrêter ici les hypothèses plutôt que de se demander si Nadine de Rothschild serait bien reçue par Georg W Bush.

Cependant, c’est bien à l’aune du guide de savoir-vivre de Nadine de Rothschild que nous souhaitons mesurer la valeur bourgeoise de Derrick.

Quand Nadine dit :
[Je] trouvai au fond d'un placard un vieux livre poussiéreux qu'avait sans doute oublier une comédienne.[…] Je ne savais pas qu'il allait transformer ma vie, me donner les moyens de m'élever plus haut que mes rêves. Ce livre, je l'ai lu et relu comme un roman dont j'étais l'héroïne. Je présidais des dîners somptueux, des hommes en habit s'inclinaient jusqu'à terre, je vivais entourée de lys et de roses.
Mais, dès que j'ouvrais les yeux, je retombais dans ma vie quotidienne et retrouvais des gens n'ayant rien de commun avec les personnages qui peuplaient mon livre. Ils n'en avaient ni le langage, ni les manières, ni l'exquise politesse. Je me posais des questions : ces personnages existent-ils vraiment ? Me sera-t-il donné de les rencontrer un jour ? Saurai-je leur plaire ?
Non, ils possédaient un savoir que je n'avais pas.

Derrick est à l’Opéra et est mis sur une enquête :
Dans l’épisode qui suit, « le Dr Schöller, […] en sortant de chez sa fiancée[…], aperçoit un inconnu dans sa voiture. Il tente d’intervenir mais se fait abattre froidement. Derrick comprend que le meurtrier a des liens avec une bande organisée autour du vol de voitures de luxe ».

Personnel de l’opéra - C'est marrant, ça fonctionne.
Personnel de l’opéra - Qu'est-ce que c'est que ça ?
Personnel de l’opéra - Un monsieur me l'a confié et si ça sonne, il faut aller le prévenir immédiatement, je vais le chercher. Tiens voilà son numéro.
Derrick - Vous êtes très gentille, toutes mes excuses de vous avoir embêté, allons-y.
Compagne de Derrick en tenue de soirée -D'accord.
Il laisse un pourboire
Personnel de l’opéra - Merci beaucoup.
Derrick -Où se trouve le téléphone ?
Personnel de l’opéra - Il y en a un dans le hall.
Derrick -Merci.
Harry- Bonsoir, Stephen.
Derrick -Bonsoir, Harry.
Harry- Excuse moi de vous avoir dérangé. J'ai demandé à Schröder de s'amener, seulement, il est déjà sur une autre affaire.
Derrick -Oh, ce n'est rien.
Harry- Dommage pour une fois que Reynat pouvait avoir un peu de repos. Comment c'était ?
Derrick - Il chantait vraiment beaucoup.
Harry- Je t'avais dit de me déposer et de rentrer chez toi. Bon, allez, Harry, je t'écouté que s'est il passé ?

Que de politesses, alors que le crime est là ! Derrick est bien l’anti Columbo. Quand, l’un travaille sur la débauche des grands dans un vieil imper assortie à sa 403 Peugeot, l’autre montre Rolex au poignet qui tient le volant BMW enquête comme un Flaubert sur les travers des petites et moyennes gens.

Un monde policé où il y a quand même des tranquillisants. La question des valeurs chez Derrick se pose comment vivre ou ne plus vivre -tuer ou se faire tuer- la transgression tout en restant digne, ou pas.

Derrick est celui qui est autorisé par sa fonction à déroger à ce savoir-vivre : car, plus que tout autre, il le possède. Aussi, ce suit aurait pu être saisi indifféremment chez Derrick ou Nadine.


Nadine :
Des petits rêves pour être sur de les dépasser

Ils n'en avaient ni le langage, ni les manières, ni l'exquise politesse. Je me posais des questions : ces personnages existent-ils vraiment ? Me sera-t-il donné de les rencontrer un jour ? Saurai-je leur plaire ?
Non, ils possédaient un savoir que je n'avais pas.


Nadine :
Conseils à une jeune fille
Vous en voulez à votre mère de s'être battue pour acquérir une égalité dont vous ne voyez pas les avantages, depuis la victoire du MLF, les hommes dites-vous ont cessé d'être galants. Mais vous, peut-être par réaction, n'avez-vous pas oublié d'être féminine ? Par votre allure garçonnière, ne les avez-vous pas encouragés à être de moins en moins prévenants ?p33

Nadine :
L'union libre
Votre fille, votre neveu, votre petit-fils vit en couple sans s'être marié. Aujourd'hui, les couples qui vivent maritalement sans être passés par la mairie sont de plus en plus nombreux. P68
Nadine :
Conseils à un jeune homme
Si vous êtes un garçon timide –tous les garçons le sont-, raison de plus pour vous armer de toutes les règles du savoir-vivre en société. Ainsi vous n'aurez plus la pénible impression, en entrant dans un salon où vous ne connaissez pas grand monde, de vous sentir perdu, paralysé, ignorant de ce qu'il vous faut dire ou faire. Plus votre savoir-vivre sera grand, plus vite vous vaincrez votre timidité. P43

Derrick :
Les homosexuels qui relèvent souvent d'un tempérament jaloux et son sujet à un tempérament violent.

Nadine :
Je considère que le divorce est un fléau. [… ] Il est devenu un phénomène de société, une mode. Quitte à vous choquer, je dirai qu'il fait autant de ravages que la drogue. […] Bien des couples, à un moment de leur vie, envisagent de se séparer. Mais à l'idée de voir le patrimoine divisé, ils choisissent de ne pas briser les liens du mariage et font l'effort de rétablir l'harmonie, tant bien que mal. Pp 89-90

La force signifiante de Derrick se trouve subsumée par le regard de sa compagne lorsqu'elle lui dit :

Compagne de Derrick :
Excuse-moi, tu sais que je suis angoissée donc stupide. C'est le changement qui m'inquiète.

Derrick ayant été publiquement mon compagnon depuis le DEA, les étudiants de première année de MASTER PUBLICS DE LA CULTURE ET COMMUNICATION m'ont donné hier une carte de condoléances, elle est ressemble à une carte d'anniversaire. Je ne sais pas si Nadine sera d'accord avec cette forme, mais je crois maintenant avec du recul que lorsque tout est en train bouger dans le cadre d'un DEA ou celui de la maison de retraite que l'on se prépare à faire le deuil d'une partie de soi-même, ce que Rousseau appelle une deuxième naissance, d'autres un rituel de passage ou encore une expérience esthétique : Derrick nous renvoie à notre part de stupidité qui nous accompagne tout long de la vie, notre identité numérique, ce qui ne change pas qui fait que nous savons que nous sommes nous-même et qui fait que nous pouvons changer.

La carte des étudiants portait en exergue :
La tragédie de la mort est en ceci qu'elle transforme la vie en destin. André Malraux

vendredi, décembre 05, 2008

Transmissions : passages et temoins



La rencontre "Passages et temoins", rencontre diplomes/nouveaux des masters culture et communication de l'universite d'avignon et des pays de vaucluse, a lieu le vendredi 12 decembre à l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse, une occasion pour une rencontre entre les actuels matser 2 et les anciens diplômes, qui se poursuivra autour d'un diner, organise par les etudiants du master Stratégies du développement culturel Publics de la culture et communication et Médiation de la culture et du patrimoine dans un etablissement de la ville.



Pour les anciens etudiants MST com, IUP Mac, DESS et Master SDC de Culture & Communication de l'Université d'Avignon

En attendant que le site internet voit le jour, voici un facebook pour patienter...

Transmissions a pour but de :
Developper des liens entre les etudiants et les diplomes du master culture et communication de l’université d’avignon et des pays de vaucluse, afin de permettre une meilleure connaissance du secteur de la culture et de la communication et de favoriser l’insertion professionnelle des etudiants
Mais aussi d'organiser des conferences, rencontres, tables rondes, soirees, visites ...

dimanche, novembre 23, 2008

PS : Parti Socialiste, les roses et Les PromesseS



Rose Elizabeth Kennedy, née Fitzgerald (née le 22 juillet 1890 et décédée le 22 janvier 1995) était l'épouse de Joseph Patrick Kennedy et la mère du président John Fitzgerald Kennedy.Issue de la bourgeoisie de Boston, elle reçut une bonne éducation et voyagea très tôt en Europe. Elle se maria avec Joseph Kennedy en octobre 1914 et ils fondèrent ensemble une famille très influente dans la politique des États-Unis. Plusieurs de leurs enfants firent de la politique (selon les vœux du patriarche). La famille fondait initialement ses espoirs d'atteindre la présidence des États-Unis sur Joseph Jr mais celui-ci mourut avant d'atteindre la trentaine, ce fut donc vers le second, John Fitzgerald Kennedy, que la famille concentra ses projets politiques.
Connue pour ses actions philantropiques, Rose mourut d'une pneumonie à l'âge de 104 ans.





Rosa Louise McCauley Parks, (4 février 1913, Tuskegee, Alabama États-Unis - 24 octobre 2005, Détroit, Michigan), était une couturière qui devint une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis, ce qui lui valut le surnom de mère du mouvement des droits civiques de la part du Congrès américain. Parks est devenue célèbre parce que le 1er décembre 1955, à Montgomery (Alabama), elle refusa de céder sa place à un passager blanc dans un bus. Arrêtée par la police, elle se vit infliger une amende de 10 dollars (plus 4 dollars de frais de justice) le 5 décembre ; elle fit appel de ce jugement. Un jeune pasteur noir inconnu de 26 ans, Martin Luther King, avec le concours de Ralph Abernathy, lança alors une campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus qui dura 381 jours. Le 13 novembre 1956, la Cour suprême cassa les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles.



Rosa Luxemburg (ou Róża Luksemburg) est née le 5 mars 1871[1] dans la ville polonaise de Zamość, non loin de Lublin. Elle est issue d'une famille de commerçants juifs et fait des études brillantes au lycée de Varsovie.
Si pour Rosa Luxemburg, « la dictature socialiste [...] ne doit reculer devant aucun moyen de contrainte pour imposer certaines mesures dans l'intérêt de la collectivité », elle estime que le pouvoir léniniste est « une dictature, il est vrai, non celle du prolétariat, mais celle d'une poignée de politiciens, c'est-à-dire une dictature au sens bourgeois ». Elle préconise au contraire « la démocratie la plus large et la plus illimitée », et rappelle que « c’est un fait absolument incontestable que, sans une liberté illimitée de la presse, sans une liberté absolue de réunion et d'association, la domination des larges masses populaires est inconcevable ».
Elle est arrêtée avec Karl Liebknecht et assassinée le 15 janvier 1919 par une unité de Corps Francs, sur ordre de Gustav Noske « commissaire du peuple » social-démocrate chargé de la répression de l'insurrection.


PS : Parti Socialiste, nom de la rose et Pas Stupide au nom de la rose ...

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La fraude électorale inclut tous les processus ayant pour objet d'influencer le résultat d'élections, de façon à garantir ou favoriser (augmenter la probabilité) un résultat voulu. Toutes les sociétés utilisant le système des votes sont confrontées au problème, et cherchent à s'en prémunir (au moins officiellement). Le succès en la matière est une condition pour se prévaloir du label démocratique.

Cet article ne concerne que le droit électoral français alors qu'il devrait développer les pratiques d'autres pays destinées à assurer une pratique démocratique dans les processus électoraux et doit être internationalisé.
Discutez-en ou améliorez-le ! (La pose de ce bandeau est-elle pertinente ?)





En 1327, alors que la chrétienté est divisée entre l'autorité du pape Jean XXII et celle de l'Empereur Louis IV du Saint-Empire, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville se rend dans une abbaye bénédictine, située entre Provence et Ligurie, accompagné par son novice Adso qui est le narrateur de l'intrigue. Dans un climat de conflit théologique entre les franciscains et l'autorité pontificale au sujet de la pauvreté du Christ – servant avant tout de façade au conflit politique entre le pape et l'empereur – l'ancien inquisiteur doit reprendre sa charge à la demande de l'abbé, à la suite de la mort suspecte d'un des moines. Rapidement, ce que beaucoup semblaient considérer comme un suicide prend des allures de plus en plus inquiétantes. Lorsque l'inquisiteur dominicain Bernardo Gui se rend à l'abbaye à la demande du pape, et commence à se mêler à l'enquête, cela est loin d'arranger les choses.



"Le nom de la Rose" est aussi une référence à un très grand succès littéraire du Moyen Âge dont le début est ésotérique et la suite satirique, le Roman de la Rose.

Salvatore
Etymologie latine : "salvare", sauver

PS : Parti Socialiste, l'amour PaS La guerre

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La guerre des Deux-Roses désigne une série de guerres civiles qui eurent lieu en Angleterre entre la maison royale de Lancastre et la maison royale d'York. La guerre prit fin en 1485, quand le dernier des rois Plantagenêt Richard III d'Angleterre mourut au champ d'honneur, et qu'Henri VII devint roi.

L'emblème de la maison de Lancastre était la rose rouge tandis que celui des York était la rose blanche , ce qui est à l'origine du nom donné a posteriori à ce conflit.


La Guerre des Rose (The War of the Roses) est un film américain réalisé par Danny DeVito, sorti en 1989.

Synopsis [modifier]
Un couple apparemment heureux en tout points, se retourne un jour l'un contre l'autre. S'engagent alors coups bas et autres bassesses pour arriver à leur fins ...



http://somni.blog.lemonde.fr/2007/11/30/dernieres-decisions-du-conseil-constitutionnel-en-tant-que-juge-electoral/
30 novembre 2007
Dernières décisions du Conseil Constitutionnel en tant que juge électoral
Le Conseil Constitutionnel, en tant que juge électoral des élections législatives, vient de rendre deux décisions intéressanqu’il convient ici de relever à l’approche des futures élections municipales et cantonales, même si pour ces dernières, c’est le juge administratif (et le Conseil d’Etat en appel) qui examine la légalité et la sincérité des opérations électorales.

dans cette décision du 29 novembre , ...
il a considéré la répétition de ces manifestations dans un délai rapproché (18 quand même entre fin mars 2007 et mi-avril de la même année) revêt le caractère d’une manoeuvre qui, eu égard aux circonstances de l’espèce et notamment à la faiblesse de l’écart des voix, a altéré le résultat du scrutin ; qu’il y a lieu, en conséquence, d’annuler l’élection du député élu”.

D:\Documents and Settings\Utilisateur\Bureau\Le droit constitutionnel de la Vème ___ - Google Recherche de Livres.mht

Le droit constitutionnel de la Vème République Par Michel Lascombe
En effet, même s'il constate une irrégularité, le Conseil Constitutionnel doit vérifier si elle a une influence déterminante sur le vote des électeurs
au point d'altérer le résultat du scrutin. Ceci dépend en fait de deux facteurs :
la gravité de l'irrégularité constatée et l'écart des voix séparant les adversaires (Cons. Const. 28 oct. 1997, 4° des Vosges : JO 30 oct., p 15587)

PS : Parti Socialiste, Pas Salem

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Le procès des sorcières de Salem est un épisode fameux de l'histoire coloniale des États-Unis qui entraine la condamnation et l'exécution de personnes accusées de sorcellerie en 1692 dans le Massachusetts. Généralement analysé comme découlant d'une période de luttes intestines et de paranoïa puritaine, ce procès cause la mort de 25 personnes et l'emprisonnement d'un bien plus grand nombre.

http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/23/496974-Parti-Socialiste-Un-troisieme-tour-pour-en-finir.html
Précédent chez les Verts
Deux voix d'écart au deuxième tour entre Yves Cochet et Dominique Voynet. Les Verts, qui désignaient leur candidat à la présidentielle de 2007, avaient alors décidé de refaire un deuxième tour.


http://urbaine-legendes.skyrock.com
http://fr.youtube.com/watch?v=7Am8VU6i7Jw

Avignon dans le classement des universités sur Facebook: Octobre

http://www.mille-watts.com/comcampus/2008/11/classement-des-universites-sur-facebook-octobre/#more-1402
Le 3 novembre : 37- université d’Avignon (1075 membres)
Le 22 novembre : il y a 84 fans de la page facebook de l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse et 1251 membres au sein de son groupe.

http://mouvements.info/spip.php?article275

Le phénomène Bergson
Par Jean-Louis Fabiani
NOTE DE LECTURE. François Azouvi, La Gloire de Bergson. Essai sur le magistère philosophique, Paris, Gallimard, 2007, 396 p. Comment expliquer le succès culturel, hors de son cercle d’émergence, d’une philosophie ? Le cas Bergson. 29 Novembre 2007.

Ségolène Royal publie son "contrat de gouvernance"

http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/11/19/segolene-royal-publie-son-contrat-de-gouvernance_1120724_823448.html
A la veille du vote des militants, Ségolène Royal a rendu public, mercredi 19 novembre, son "contrat de gouvernance" du PS. Au programme : université populaire, plan anti-crise, vaste campagne d'adhésions et "une convention nationale sur la stratégie d'alliances du PS".



Lors du congrès de Reims, la candidate au poste de premier secrétaire avait évoqué l'idée d'une "consultation directe de militants sur la question des alliances". Qualifiée d'"acte fondateur à l'élaboration d'un programme de gouvernement avec toutes les forces de la gauche", cette convention décidera de la constitution ou non d'une "coalition arc-en-ciel", un terme apparu pendant la présidentielle de 2007 pour évoquer un rassemblement allant des Verts au PS en passant par le MoDem de François Bayrou.

L'ex-candidate à l'Elysée entend également organiser un "forum global européen" pour élaborer une "stratégie commune face à la crise financière". Y seraient associés le Parti socialiste européen, les partis socialistes et progressistes de l'UE, syndicats, entrepreneurs, associations et universitaires des vingt-sept Etats membres.

En interne, Ségolène Royal veut "remettre à plat les modes de fonctionnement du PS", pour trancher la question des primaires en vue de la présidentielle de 2012. Elle souhaite lancer "une vaste campagne d'adhésions", avec "une cotisation modique qui n'exclut personne", et créer une "université populaire de la connaissance".

Depuis sa campagne présidentielle de 2007 face à Nicolas Sarkozy, la présidente de Poitou-Charentes ne cache pas sa volonté de changer les statuts afin que le PS soit dirigé par un président, qui serait le chef de l'opposition, poste qu'elle revendique, et un premier secrétaire chargé de faire vivre le parti. Elle se présente d'ailleurs, jeudi, sur un ticket avec le député européen Vincent Peillon.

mercredi, novembre 19, 2008

Intervention de François Fillon, au Forum d’Avignon "Culture, Economie, Médias"

Intervention de François Fillon, au Forum d’Avignon "Culture, Economie, Médias"

Madame le ministre, chère Christine Albanel
Madame le député maire, chère Marie-José Roig
Mesdames et messieurs,



Cet endroit m’évoque deux souvenirs. Le premier, par la configuration des lieux, c’est l’abbaye de Solesmes ; je pourrais faire mon discours en plain-chant ; le deuxième, c’est la Chambre des Communes, et je trouve que ce sont deux références qui ne sont pas méprisables. Après cette première édition, dont je veux saluer avec reconnaissance les organisateurs et le haut niveau des participants, le Forum d’Avignon va devenir un évènement régulier. Et je pense que c’est une excellente décision parce que les questions culturelles ont besoin de cette remise en question permanente. Certains se sont plus, pendant des années, à croire que la culture représentait l’élément intemporel des sociétés. Le résultat, on le connaît, c’est la schizophrénie mortelle qui s’installe entre un présent vibrant d’énergie créatrice et puis le renvoi constant aux canons d’autrefois. C’est la tentation pour nos sociétés de régler leurs questions culturelles en sanctifiant quelques stéréotypes commodes. C’est la tentation d’opposer le désintéressement prétendu des arts au mercantilisme supposé des industries culturelles. C’est la tentation pour les milieux de la culture de se poser en censeurs, et bien souvent en victimes, d’un marché qui divorcerait d’eux. C’est partout l’inverse de ce que nous désirons réellement. Ce que nous désirons réellement, c’est une culture directement associée aux pratiques et aux valeurs de la société qui l’entoure ; c’est une culture forte de ses énergies, porteuse de ses ambitions, une culture vivante, une culture reconnue comme vecteur du modernisme, du volontarisme et du génie national qui étincelle en chaque peuple.

La culture, facteur de croissance, je crois que l’idée tient de l’évidence, dès lors que l’on accepte de considérer la culture pour ce qu’elle est, c’est-à-dire plus qu’une trajectoire conceptuelle, plus qu’une activité académique, plus qu’une rêverie éphémère, mais bien un pan complet de notre projet de société. Depuis l’élection de N. Sarkozy, la France a décidé plus que jamais de miser sur sa capacité à créer, à innover ; elle a décidé de défendre ce qu’elle produit, elle a décidé d’être fière de sa culture, fière de son patrimoine, mais fière aussi de la modernité de cette culture, des fulgurances de ses artistes, des prouesses de ses architectes et de ses designers, des succès de ses programmateurs et de ses producteurs, de son cinéma d’animation, autant que de "La grande illusion" ou des "Enfants du Paradis", des bosquets de Versailles autant que des murs végétaux du musée du Quai Branly. Le gouvernement croit à la force de la culture ; il ne croit pas seulement en sa capacité de célébrer la vie, il croit aussi à la culture dans la cité, à la culture avec la cité et pour la cité. Et ce faisant, à côté de l’engagement de l’Etat et des collectivités territoriales, il croit en la convergence entre le monde culturel et le monde économique.

L’Etat n’a pas le monopole de la culture, et la culture n’a pas le monopole de l’Etat. D’autres acteurs existent, d’autres énergies doivent être sollicités au service de la culture. Il faut faire tomber une fois pour toute cette idée fausse et sclérosante selon laquelle la culture serait un monde clos et une affaire d’élite. Dans le même élan, il faut arrêter de penser que l’économie serait seulement un monde carnassier. Il faut également repousser cette idée suivant laquelle la culture est un luxe, un luxe que l’on peut s’offrir en temps de douce prospérité, alors qu’en réalité, la culture peut être un instrument pour aller à la conquête de la croissance. Oui, la culture peut contribuer à l’effort de croissance que la situation mondiale exige. Quand je parle de la situation mondiale, je pense évidemment à la crise. Je pense à la crise qui appelle un sursaut de créativité, un sursaut de synergies, un sursaut de productivité et je pense aussi à cette mondialisation dans laquelle nous avons - je veux parler de la France - trop longtemps hésité à chercher notre place et à revendiquer notre rang. Ma vision de la mondialisation part d’un acte de foi culturel. Je crois que notre nation entretient avec la culture une relation de faveur exceptionnelle, et cette relation de faveur exceptionnelle, il faut la défendre. Je n’accepte pas le discours sur le prétendu déclin de la culture française. Les diagnostics anglo-saxons de ce soi-disant déclin n’ont pas la lucidité à laquelle ils prétendent. Ces diagnostics reposent sur des visions statistiques et, pire encore, sur des visions statiques de la culture. Statistiques, les rapports de nos détracteurs égrènent les chiffres de tirages, de publications, de fréquentation des salles, sans se poser la question de savoir si le Prix Nobel de J.-M.-G. Le Clézio, si le Prix Prisker de J. Nouvel, si le prix Abel de J. Tietz, décernés la même année, ne sont pas, en eux-mêmes, l’indice d’une densité des milieux de la pensée française. Statiques, ils méconnaissent la valeur de la tradition, de la fierté intellectuelle, de la capacité à se réinventer qui perpétuent cette richesse. Ils méconnaissent la force de nos talents, celui de N. Dessay, d’E. Haïm ou de la musique électro française. Ils oublient le succès de "La môme", ils méconnaissent la puissance de notre attrait culturel : T. Monémambo, le francophone guinéen, Prix Renaudot, A. Rahimi, Afghan de culture française, le Prix Goncourt. Notre réseau culturel, le premier au monde n’est pas la simple traduction d’un chauvinisme désuet ; il est notre réponse à une demande constante issue de dizaines de pays où parler notre langue reste une liberté précieuse de l’esprit. Notre autorité politique, notre rayonnement diplomatique au sein des crises récentes, ne sont pas les simples résultantes de notre poids politique, de notre poids démographique ; ils le dépassent parce qu’ils s’adossent au prestige que notre culture conserve.

C’est pourquoi je crois aussi que la culture dessine une certaine idée de l’Europe. L’histoire de l’Europe, c’est l’histoire de ses frontières, c’est-à-dire de la longue recherche d’un critère commun d’appartenance, d’un critère qui nous rassemble sans nous confondre. Eh bien, je suis convaincu que nous avons intérêt à le chercher du côté de la culture. Il existe en Europe des cultures nationales, mais il existe aussi, tout aussi évidente, une communauté de références et une esthétique partagée.

Sur les diverses cultures d’Europe s’impose le contour d’une civilisation europénne. A côté du gothique français tel qu’il s’incarne à Laon, à Amiens ou à Reims, un gothique allemand se dresse à Cologne, italien, à Milan, espagnol à Séville. Le roman russe, le roman français, le roman anglais trahissent autant de traits propres qu’une origine commune.

Ce n’est pas renoncer à l’originalité de chacun que d’en reconnaître la parenté. Ce n’est pas se montrer sectaire que de dire qu’ailleurs, d’autres esthétiques prévalent. La réussite de l’Europe ne se sépare pas, à mes yeux, d’une revendication culturelle dont la France s’est faite la pionnière. Depuis le Traité de Maastricht, la culture est reconnue comme un domaine d’action communautaire. Plusieurs programmes de soutien massif aux activités culturelles et audiovisuelles ont été mis en place depuis 1991. L’Europe a appris à ménager cette dualité si particulière des biens et des services culturels, à la fois objets de commerce, et en même temps, supports d’identité des Etats. Elle s’annonce comme un niveau crucial pour affronter les défis de l’ère numérique, et en particulier celui de la défense des droits des créateurs. Elle s’engage dans une véritable pédagogie de la responsabilité vis-à-vis des créations originales ; parallèlement, elle offre à tous le bénéfice de ses bibliothèques et de ses archives publiques ; elle organise en réseaux les ressources numériques nationales pour en élargir l’accès ; elle entreprend de mettre en lumière ce patrimoine commun qui est, avec notre pratique démocratique, le fondement majeur de notre sentiment d’appartenance.

La présidence française de l’Union européenne se montre, je le crois, je l’espère, à hauteur de ces enjeux. Elle a accueilli, sous la conduite éclairée de R. Donnedieu de Vabres, toutes les expériences artistiques des Etats membres de l’Union durant cette saison européenne. Le Conseil du 20 novembre doit adopter des conclusions relatives au développement de l’offre légale en ligne et de la lutte contre le piratage. Elle devrait également appeler à la promotion de la diversité culturelle et du dialogue interculturel dans les relations extérieures de l’Union. Elle devrait appeler à un soutien accru des activités culturelles et audiovisuelles, et je pense notamment aux réseaux indépendants culturels, à une mobilité croissante des artistes et des professionnels européens de la culture hors de l’Union.

Mon propos, Mesdames et Messieurs, participe d’une lecture culturelle de la mondialisation. Je crois que la mondialisation ne se résume pas à la répartition nouvelle des rapports de force économiques. Elle ne se résume pas à une redistribution des cartes militaires, industrielles ou financières. Je crois que la mondialisation est une bataille de l’intelligence, de la connaissance, et qu’à ce titre, elle a pour principale arme l’identité culturelle.

Vous me pardonnerez la tonalité peut-être un peu trop guerrière de l’image, mais je la crois, pour ma part, justifiée. Dans la rivalité mondiale, nos atouts culturels ne seront pas éternels, mais ils sont encore puissants, et ils nous donnent quelques années d’avance, peut-être, pour saisir les premiers rangs d’une globalisation qui réclame toujours plus d’ingéniosité, et toujours plus de créativité.

Nous ne serons jamais les gestionnaires tranquilles d’une culture immuable. Et c’est sur la triple conviction que je viens d’exprimer, que le Gouvernement, sous l’impulsion de C. Albanel, a fondé un projet volontaire et global.

Ce projet culturel, c’est d’abord la reconnaissance de l’audiovisuel public comme outil de culture populaire. Cette reconnaissance constitue un défi passionnant pour les équipes de France Télévisions. Et je pense que nous pouvons être fiers de ce qui va se passer le 5 janvier prochain à 20 heures 35. Ce jour-là, ce sera le début d’une télévision nouvelle, délivrée du diktat de l’audimat qu’impose la quête des recettes publicitaires, une télévision portée par une exigence de qualité. Bref, ça sera le lancement d’un grand projet culturel. Nos concitoyens regardent la télévision trois à quatre heures par jour en moyenne. Présente dans chaque foyer, elle constitue le plus formidable vecteur d’information, de connaissance et d’émotion. Est-ce que la politique, est-ce que la démocratie, est-ce que la nation peuvent se désintéresser de ce vecteur ? À l’évidence, non. Avec le président de la République, nous faisons le pari que, parmi toutes les chaînes, celles du service public se distingueront par leur singularité, par leur créativité, et par leur éthique.

Nous sommes en pleine discussion du cahier des charges de France Télévisions. Notre ambition, c’est de donner à France Télévisions un mandat clair. Il faut une télévision qui puisse présenter un programme culturel tous les soirs. Il faut une télévision qui prenne le temps d’ouvrir le téléspectateur à l’Europe. Il faut une télévision qui prenne le temps d’ouvrir le téléspectateur à l’environnement, aux métiers, à la vie démocratique, qui consacre ses moyens à la diffusion de la connaissance comme au débat de l’esprit. Une télévision qui fait vivre le meilleur du patrimoine cinématographique, et qui suscite la créativité des fictions télévisées.

Avec la réforme de l’audiovisuel public, nous faisons le pari que la qualité saura se défendre, sur le terrain de l’audience et sur le terrain de l’indépendance. Naturellement, je veux mettre en garde ceux qui seraient tentés de confondre l’exigence culturelle avec une sorte d’élitisme méprisant. Une télévision de qualité, ce n’est pas forcément une télévision qui regarde ses spectateurs d’en haut. C’est d’abord une télévision qui fait l’effort de leur transmettre le meilleur, sans snobisme et sans exclusive. Je pense que cette réforme est à bien des égards révolutionnaire. Et c’est la raison pour laquelle je refuse que l’enjeu soit réduit à un débat technique, à un débat financier ou un débat administratif. L’enjeu, il est culturel, et il est politique dans le meilleur sens du terme.

Notre projet culturel c’est aussi l’économie numérique. C’est la loi "création et Internet", la première au monde à protéger résolument les créateurs tout en préservant le dialogue entre les utilisateurs et les artistes. Cette loi consacre un équilibre entre deux droits absolus : la possession de l’œuvre, reconnue à son créateur, et l’accès à la connaissance et au service numérique, reconnu à l’usager.

A l’évocation de cette loi, je veux vous faire partager ma conviction que l’ensemble des nouveaux moyens de diffusion et leur audience représentent une chance formidable pour la création. Je veux aussi souligner le dynamisme exceptionnel de l’industrie française du jeu vidéo, toujours la première en Europe, quand le chiffre d’affaires mondial du secteur dépasse celui du cinéma.

Notre projet culturel, c’est la préservation d’une Education nationale pour tous et de haut niveau. Cette Education nationale a un coût : nous voulons qu’elle soit performante, mais nous refusons qu’elle abdique ses ambitions humanistes et ses contenus artistiques. Depuis la rentrée 2008, un plan ambitieux met l’accent sur le développement de l’éducation artistique et culturelle. Il fait de l’histoire des arts un enseignement à part entière ; il multiplie par quatre le nombre des classes à horaires aménagés au profit des pratiques artistiques, il prévoit que chaque établissement met en place un partenariat avec une institution culturelle pour favoriser un meilleur contact avec les œuvres.



Notre projet culturel, c’est aussi l’université, débouchée naturelle de cette éducation humaniste que nous voulons continuer d’entretenir. J’attache une importance particulière à l’autonomie des universités que nous avons désormais rendue possible. Du Moyen-Age à l’âge classique, les universités européennes ont tiré de leur indépendance intellectuelle leur indépendance financière, et de leur indépendance financière leur indépendance juridique. Eh bien, aujourd’hui, l’autonomie de nos universités, c’est une chance de recouvrer cette liberté ; c’est une chance de nouer avec leur territoire, avec les entreprises, avec les industriels, avec les organismes de recherche, des partenariats d’avenir. Je pense aux partenariats qu’une université comme celle d’Avignon, chère Marie-José, pourra nouer dans le futur avec les industries culturelles, grâce à sa notoriété, grâce à son histoire, grâce à la mise en place de formations ou d’unités de recherche spécialisées. Je pense que nous avons ici, en région, le germe d’une première université française de la culture.

C’est pourquoi notre projet culturel repose aussi sur le partenariat avec les collectivités locales, et au premier rang d’entre elles les mairies. A ces collectivités locales, nous avons décidé de transférer progressivement et en fonction de leurs attentes et de leurs demandes, une partie du patrimoine monumental de l’Etat. Une loi de 2004 en avait ouvert l’occasion à titre ponctuel. Une proposition de loi récente en relance et en élargit la possibilité.

La décentralisation, ce n’est pas le recul de l’action culturelle publique, c’est la redistribution des responsabilités et des moyens vers les territoires, c’est-à-dire vers l’initiative, vers la légitimité politique locale ; c’est l’appel à de nouveaux intervenants, c’est la conséquence naturelle de l’accent mis depuis le début de mon propos sur le respect des identités culturelles originales. Voilà le paysage culturel dans lequel l’Etat vous invite aujourd’hui à prendre votre place. La culture au service de la croissance demande que nous assurions la protection des marchés et des droits culturels, la valorisation des patrimoines matériels et immatériels, le développement de l’emploi dans les métiers de la conservation, du tourisme, des loisirs, du spectacle, et dans tous les secteurs qui y sont associés.

Et, inversement, la croissance au service de la culture suppose que les industriels fassent le pari de l’investissement, qu’ils identifient sans hésitation la culture comme un segment porteur de l’activité économique. Vous savez qu’aujourd’hui, l’encouragement que nous adressons au mécénat, aux fondations privées, est le gage de notre cohérence. Il est le gage de notre ouverture à des intervenants nouveaux et à leur logique. Je veux prendre un exemple très précis : c’est le financement du patrimoine monumental. On sait les besoins colossaux qu’il comporte, et le président de la République l’a souligné récemment, en rappelant qu’il faudrait au moins doubler notre effort. D’où l’importance de ne pas dissuader les acteurs de terrain, au premier rang desquels les propriétaires eux-mêmes. Peut-être que peu de gens savent que la moitié du parc monumental français est entre leurs mains. Ces propriétaires, pour préserver un patrimoine magnifique, acceptent de payer le prix de leur passion. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu que la déduction fiscale pour les travaux sur les monuments historiques soit la seule qui échappe au plafonnement des niches. Et d’une façon plus générale, la loi du 1er août 2003, relative au mécénat et aux fondations nous a fait changer d’époque, en reconnaissant le rôle essentiel de la société civile aux côtés des pouvoirs publics, dans la défense de l’intérêt général. Les conditions qu’elle a créées pour ce partenariat sont parmi les plus avantageuses en Europe. Elle a favorisé l’émergence d’une véritable culture du mécénat aux expressions multiples : le mécénat financier, le mécénat de compétence, le mécénat en nature, le mécénat technologique. Aujourd’hui, les particuliers comme les grands groupes, les PME comme les très petites entreprises, tous les acteurs de l’économie ont désormais les moyens de marier leur intérêt à celui de la culture.

En 2003, deux chiffres m’avaient frappé : quand la somme des mécénats privés français plafonnait à 300 millions d’euros, les mécénats américains dépassaient les 12 milliards de dollars. La loi a déjà permis de multiplier le nombre des entreprises engagées par quatre et de passer de 300 millions d’euros à 1 milliard d’euros en deux ans. Eh bien, on voit le chemin qu’il nous reste à parcourir, il est tracé. Cela fait cinq ans que cette loi est votée. Je pense que c’est le moment d’en évaluer les résultats et de voir comment nous pouvons mobiliser davantage les financements privés.

Mesdames et messieurs, à l’échelle du pays tout entier, nous voulons récuser une bonne fois pour toutes l’idée que la culture serait un luxe, que la culture serait un secteur assisté, un investissement à fonds perdus, alors que 500.000 de nos concitoyens en vivent, que des villes comme Lille, Aix ou Avignon, pour ne prendre que ces exemples, ont été métamorphosées par leurs propres ambitions culturelles. Nous voulons donner au pays les moyens de saisir l’essor des nouveaux réseaux de communication, des nouveaux circuits de distribution, de leurs retombées économiques. Nous voulons que les artistes français puissent continuer de croire à la volonté culturelle de leur pays. Nous voulons donner à la France les instruments d’une politique culturelle qui joue à l’avantage de tous, par la création de richesses et par la création d’emplois. Eh bien je compte sur vous pour en être les partenaires, et pour en être les acteurs. La culture, ce n’est pas seulement le symbole d’une passion partagée ; la culture - en tout cas, c’est ce que le Gouvernement croit - est une chance économique pour nous tous.

mardi, novembre 18, 2008

"Culture économie médias" : Avignon, première université de la culture



FORUM
"Culture économie médias" : Avignon, première université de la culture
par La Rédaction du DL | le 18/11/08 à 05h40

Hier, midi au palais des Papes. La salle du conclave est pleine de tous les participants au forum européen de la culture. Les travaux de la matinée sont terminés quand le premier Ministre François Fillon lance : « Je pense aux partenariats qu'une université comme celle d'Avignon pourrait nouer, dans le futur, avec les industries culturelles, grâce à sa notoriété et à son histoire, grâce à la mise en place de formations ou d'unités de recherche spécialisées ! Nous avons ici, en région, le germe d'une première université française de la culture ! », bien des regards se tournent vers Emmanuel Ethis...
Alors, phrase de circonstance, exemple choisi pour flatter les sensibilités locales ?
Le président de l'université d'Avignon nous a tout d'abord répondu avec une prudence toute politique : « L'université d'Avignon rassemble deux pôles : "Sciences et agrosciences" et "Culture et patrimoine".
Alors l'idée que s'il y a une université qui peut demain devenir la nouvelle université dont parle le premier Ministre et que cette université est celle d'Avignon... n'a rien d'irréaliste ».
Mais, en insistant pour savoir s'il y avait quelque chose de plus concret derrière tout cela, il ajoute en souriant : « Ça demande clairement à une université comme la nôtre de construire une thématique nouvelle, articulée à la fois sur les sciences et sur la culture ».
Dont acte, demande il y a eu...
Dans le cadre de l'autonomie

Encore faut-il replacer la phrase du premier Ministre dans le cadre précis du propos qu'il était en train de développer : celui, globalement, de la décentralisation et plus précisément de l'autonomie des universités. Un cadre encore balbutiant puisqu'il s'agit là d'une réforme de longue haleine et qui n'a pas fini de soulever des contestations. Mais là encore, le chef du gouvernement aurait pu prendre Avignon pour exemple quand il a dit : « du Moyen Âge à l'âge classique, les universités européennes ont tiré leur indépendance intellectuelle de leur indépendance financière et leur indépendance financière de leur indépendance juridique ».
Renommée, indépendance financière et juridique la cité des Papes en fût l'un des meilleurs exemples.

jeudi, octobre 09, 2008

Vérité...s

Ce dont on ne peut parler, il faut le taire.

Ludwig Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus.

L'histoire n'est pas une petite épargnante, elle est faite de hasard et de contingences.
Paul Veyne, Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ?.

Un air de famille

A Célian et Nathan : une belle vie

L’obstétrique traditionnelle consiste à surveiller un phénomène physiologique en se tenant prêt à intervenir à tous les instants. L’obstétrique moderne consiste à perturber ledit phénomène de telle sorte que l’intervention devienne indispensable à l’heure exacte où le personnel est disponible. Beaucoup plus pratique car on évite ainsi des soirées de gala ratées parce que l’on est en retard et des dîners

Y M

http://www.em-consulte.com/article/113561

L'Université d'Avignon s'inquiète du sort de l'OLRAP


L'Université d'Avignon s'inquiète du sort de l'OLRAP
Vendredi 3 octobre 2008

Le concert de l'OLRAP

Le 14 mai dernier, l’Orchestre Lyrique de Région Avignon Provence (OLRAP) venait à l’Université pour jouer la 7ème symphonie de Beethoven dans la cour d’honneur du site sainte Marthe.
Devant le succès rencontré et l’enthousiasme de la communauté universitaire, il avait été entendu que nous renouvellerions cette expérience dès l’année suivante.

Nous apprenons aujourd’hui que l’OLRAP, dans une situation critique, est menacé de disparition et que le mouvement de construction des publics engagé l’année dernière ne pourra peut-être pas continuer. En témoignage du soutien de la communauté universitaire et de son président envers toute l’équipe de l’OLRAP, nous vous proposons de nous souvenir ensemble de ce qu’une telle formation peut apporter à ses publics.

Extrait du courrier du Président à Jonathan Schiffman.
« […] Les retours enthousiastes suscités par votre présence nous encouragent dans la voie engagée avec vous et nous espérons pouvoir renouveler cette expérience. Les 300 personnes venues assister à la 7ème symphonie de Beethoven sous votre direction, rassemblaient l’ensemble de notre communauté : Etudiants, personnels administratifs et enseignants chercheurs ont, pour certains et comme certains indices ont pu nous le signaler, vécus leur première fois grâce à vous. […] Je suis heureux de vous faire part du succès de cette représentation et vous remercie encore de votre implication dans la construction de la communauté universitaire comme public. Nous espérons vous avoir offert un accueil à la hauteur de la qualité de votre prestation et pouvoir vous accueillir pour de nouvelles Premières fois dans notre université. » Emmanuel Ethis, Président de l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse.

Extraits de messages des personnels de l’Université
« Ecouter le deuxième mouvement de la Septième symphonie de Beethoven m'a toujours procuré la sensation de renchérir l'apanage de tous les dieux. L'oreille absolue ou l'oreille musicale, au choix des destinées, se fait matériau propre à résoudre le métissage de toutes les langues, de toutes les croyances, de toutes les sciences... Tous les plaisirs se télescopent. Les mêmes images, frénétiquement visuelles, m'assaillent. Je parle en leur nom... » Patrick F., personnel de l'Université d'Avignon.

« Je voudrais vous féliciter de votre belle initiative: donner à chacun l'occasion de découvrir ou de renouer avec la musique classique. J'ai passé un très agréable moment, chargé d'émotion, et je vous en remercie. »

« Quelle bonne initiative!... J'ai passé un très agréable moment, plein d'émotion, et je remercie vivement les musiciens et toute votre équipe. Décidément, cela "bouge"; à l'Université d'Avignon! » Marie Hélène E. , personnel de l'Université d'Avignon.


http://www.univ-avignon.fr/fr/actualites/concert-de-lolrap-a-luniversite-davignon.html

http://www.ledauphine.com/index.jspz?chaine=27&article=61650&xtor=RSS-27


Le Vaucluse à la traîne : "Le plus bas niveau national de diplômés"
par La Rédaction du DL | le 08/10/08 à 07h35



Dynamique, clair, ambitieux, il a su donner hier, à cette conférence de presse de rentrée universitaire voulue par le recteur d'académie. Car Emmanuel Ethis, le président de l'Université d'Avignon, a su d'emblée évoquer du concret. « Le département du Vaucluse a cette particularité d'avoir le plus bas niveau de diplômés en France. Nous avons aussi un gros travail à faire sur ce point ! Comment ? En faisant tous les efforts dans nos formations universitaires pour aider à la fois les plus forts, comme les plus en difficulté ! Sur 100 % d'entreprises créées dans le Vaucluse, 60 % disparaissent aussi vite, car elles ne recrutent pas assez rapidement d'étudiants diplômés ! "
Un budget en hausse de 26 % pour l'Université d'Avignon

Dans ce but, l'Université d'Avignon entend développer "ses échanges" avec la CCI, l'ANPE et l'Apec. Le président a encore mis l'accent sur les différents chantiers prioritaires à ses yeux : celui concernant la "réussite en licence" -enjeu pour vite grossir le chiffre des diplômés- le développement du "tout numérique" au sein de la Bibliothèque et l'échange prononcé de culture(s) au sein même de l'Université, « pour rechercher la qualité ». Pour cela, il pourra compter sur une aide conséquente. Avec une dotation ministérielle (l'une des plus importantes en France) qui fait augmenter le budget de l'Université de 26 %. Emmanuel Ethis, avec une certaine fierté, affirme que son université veillera cette année "elle-même" à la répartition de ce budget, sans avis extérieur...

Il a conclu en insistant sur le fait qu'il sera « très attentif » à la question du développement du logement étudiant à Avignon, « gros point noir, toujours », selon lui...
De son côté, le recteur d'académie Jean-Paul de Gaudemar n'a pas donné de chiffres concernant les effectifs pour cette rentrée. Il a principalement voulu insister sur deux choses. Un « rééquilibrage budgétaire » à réaliser dans la recherche, entre le public et le privé. Une augmentation une nouvelle fois conséquente du budget général pour 2009, en progression de 6,5 %. Et ce malgré « une bien mauvaise nouvelle » ; le fait avéré dans les chiffres, cette fois-ci, que les universités du pays ont perdu 15 % d'étudiants depuis la fin des années 1990.

http://www.ledauphine.com/index.jspz?chaine=20&article=61899&xtor=RSS-20

EDUCATION
De moins en moins d'étudiants, et de diplômés...
par La Rédaction du DL | le 09/10/08 à 05h40


Le recteur de l'académie d'Aix-Marseille, Jean-Paul de Gaudemar, avait convié hier les présidents des universités pour donner les grandes orientations et lancer ou relancer les grands chantiers pour cette nouvelle rentrée universitaire. A préciser, d'emblée, et c'est important, que le recteur n'aura communiqué aucun chiffre concernant les nouveaux effectifs pour 2008-2009.
15 % d'étudiants en moins depuis la fin des années 1990

Par contre, il n'a pas évité de lancer cette "mauvaise nouvelle", avec le fait avéré que "les universités du pays ont perdu 15 % d'étudiants depuis la fin des années 1990. " Une triste réalité, car, dans le même temps, et toujours d'après le recteur, "c'est un budget en hausse de 35 % dans le domaine de l'enseignement supérieur et la recherche qui aura été consenti par l'Etat" sur la même période... D'ailleurs, le recteur a précisé que le budget prévu dans le projet de loi de finances, et qui devrait bientôt être accepté, prévoit pour 2009 une nouvelle progression de 6,5 % pour Aix-Marseille dans le domaine de l'enseignement supérieur et la recherche. Le recteur a ensuite évoqué la nécessité d'effectuer un "rééquilibrage", cette année, dans la recherche, suivant qu'elle soit publique ou privée.
L'intervention très remarquée du président de l'Université du Vaucluse

Sur un plan général, des gros efforts, encore, et comme l'année dernière, sont annoncés dans le cadre du plan "réussite en licence", véritable étape charnière pour l'étudiant pour être par la suite dôté d'un solide diplôme. Emmanuel Ethis, le jeune président de l'Université d'Avignon, a su hier poser les véritables problèmes du moment touchant nos universités, en avançant du concret. "Le Vaucluse a cette particularité d'avoir le plus bas niveau de diplômés en France. Nous avons aussi un gros travail à faire sur ce point ! Comment ? En faisant tous les efforts dans nos formations universitaires pour aider à la fois les plus forts, comme les plus en difficulté ! Sur 100 % d'entreprises créées dans le Vaucluse, 60 % disparaissent aussi vite, car elles ne recrutent pas assez vite d'étudiants diplômés ! " Une réflexion qui aura plutôt fait sensation, hier. Pour être assurément le moment fort, car le plus concret, de cette présentation très générale de rentrée.

dimanche, octobre 05, 2008

Valérie Pécresse : "L'autonomie c'est la culture du résultat" http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/09/16/rPId0uUzzWc/index.xml

Autonomie des universités, plan campus, orientation, bourses… A l’heure où les étudiants effectuent leur rentrée en ordre dispersé, la ministre de la Recherche et de l’Ensei­gnement supérieur, Valérie Pécresse, a dialogué pendant plus d’une heure avec les lecteurs de Metro.
Valérie Pécresse a rencontré les lecteurs de Metro pendant plus d'une heure.

Photo : N.Richoffer/Metro

Valérie Pécresse a rencontré les lecteurs de Metro pendant plus d'une heure.

Philippe Reymond
Avec la loi sur l’autonomie des universités, beaucoup crai­gnent qu’un fossé ne se creuse entre universités modernes, “vendables” — essentielle­ment parisiennes et scientifi­ques —, et universités tradi­tionnelles, plutôt littéraires et provinciales. Qu’en est-il aujourd’hui ?
C’est tout le contraire qui se profile. Parmi les 20 universités pionnières dans l’autonomie on trouve Mulhou­se, La Rochelle, Limoges, Cler­mont-Ferrand, Saint-Etienne, Marne-la-Vallée, Cergy-Pontoise, Paris-VI et Paris-VII, des universités grandes et petites, littéraires et scientifiques. L’autonomie vise à faire entrer les universités dans une culture du résultat. Quelle est la qualité de votre formation ? Quelle est la qualité de votre recher­che ? Nous souhaitons voir émerger des pôles
universitaires, en fonction des compétences des uns et des autres. Or en régions on peut avoir des pôles dynamiques, complètement adaptés à leur envi­ronnement. C’est le cas du pôle univer­si­taire de Brest qui a une spécialisation sur la mer. Ou du pôle d’Avignon qui est en train de développer un projet d’établissement sur la culture.

Metro
De la même façon le plan campus bénéficiera-t-il autant aux universités parisiennes qu’aux universités de province ? Avec les 5 milliards de ce plan, nous disons : “Bâtissez-nous les campus du XXIe siècle !” Les métropoles régio­na­les tirent leur épingle du jeu puisque nos plans tou­chent désormais 29 universités dont Lyon, Montpellier, Grenoble, Toulouse, Aix-Marseille, la rive gauche parisienne, le pôle scien­tifi­que de Saclay, ou Au­be­rvil­liers qui sera un phare des sciences
humaines et socia­les puisqu’il accueillera notamment l’Ecole des hautes études en sciences sociales et l’Ecole d’écono­mie de Paris. Soit un campus de rayonnement mondial à côté duquel je voudrais qu’on installe une cité internationale d’accueil de chercheurs.

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Thierry Robin

Mon fils est en fac d’anglais à Sceaux, il redouble sa première année et, à la rentrée, on lui a proposé des cours payants en supplément. Est-ce normal ?
Ce dispositif n’est pas illégal en soi. Il est facultatif et il s’ajoute à des enseigne­ments obligatoires pour tous les étudiants dans le cadre du plan licence. Lorsque je suis arrivée dans ce minis­tère, l’Etat dépensait chaque année 7 000 euros pour un étudiant de première année. En un an, cet investissement est passé à 8 000 euros. Si nous avons mis de l’argent sur la table, ce n’est pas pour que les étudiants paient en plus !


Philippe Reymond
De plus en plus d’étudiants doivent travailler pour payer leurs études.
Qu’en pensez-vous ?
S’il est choisi, le travail étudiant est plutôt une bonne chose. Mais 15% des étudiants travaillent de manière très lourde. J’estime qu’au-delà d’un mi-temps, on n’est plus en situation de réussir ses études. C’est la raison pour laquelle nous avons fait un effort sur les bourses ainsi que sur les
sources de revenus annexes, comme l’aide aux étudiants handicapés ou le tutorat. Enfin, le nouveau prêt étudiant prouve l’enga­gement de l’Etat aux côtés des jeunes qui ont un vrai projet.


Metro
Justement, ce prêt est très critiqué. En quoi est-il plus avantageux que les dispositifs existants ?
Il supprime une injustice fondamentale : aujourd’hui, les banques prêtent prioritairement aux étudiants des grandes écoles et à ceux qui peuvent se prévaloir d’une caution. Le prêt OSEO est sans condition de ressour­ces, sans caution person­nelle, avec un taux légère­ment inférieur à celui du marché. L’étudiant a également la possibilité de rembourser son emprunt jusqu’à dix ans après l’avoir contracté.
Cela est essentiel, car l’année où l’on commen­ce à travailler, on a beaucoup de charges à payer. Cela ne se fait évidemment pas au détriment des aides sociales, qui ont augmenté de 5% pour les étudiants boursiers et de 10% pour les étudiants les plus défavorisés en deux ans.

Mathilde Mereau
Il est difficile pour les étudiants de gérer leurs dépenses de vie quotidienne quand les bourses tombent de manière irrégulière...
ça, ce n’est pas normal. L’an dernier, l’augmentation de certaines bourses a provoqué un bug informatique ; du coup, les étudiants ont été payés avec retard. C’est inadmissible : il faut que le service public change d’approche et se mette du côté des usagers. Aujourd’hui nous avons traité 80% des dossiers de boursiers et assuré la mise en paiement du premier mois pour 40%
d’entre eux. Notre objectif est d’arriver à 60% au 1er octobre...

Louis de Nazelle
Les chercheurs sont nombreux à partir à l’étranger, faute de rémunération décente. Que comptez-vous faire ?
Nous versons désormais 1 980 euros d’allocation de recherche aux thésards, soit une augmentation de 16% par rapport à l’année dernière. Cette année, nous allons travailler sur
les débuts de carrière des enseignants, car il nous faut rendre le métier plus attrayant, c’est une priorité. Je veux également que chaque allocataire de recherche qui le souhaite puisse avoir un poste de monitorat pour compléter ses revenus.Par ailleurs, avec l’auto­nomie, les universités
pourront recruter des chercheurs de l’étranger avec des salai­res plus élevés que ceux de la fonction publique.


Claire Abrieux
Moi, mon directeur de mémoire n’a pas le temps de s’occuper de mes recherches car il a trop d’étudiants…
Le problème tient à ce que l’on rémunère les ensei­gnants chercheurs au nombre d’heures de cours et non selon leur engagement pédagogique. Nous mettons aujourd’hui en place la possibilité de rémunérer en heures complémentaires l’investissement pédago­gique des enseignants chercheurs. C’est pourquoi j’ai demandé aux universités qui le souhaitent de créer des postes de professeur référent pour les étudiants en 1re année de licence. Des professeurs à qui ils pourront poser toutes les questions qui les tracassent. Au niveau des thèses, une charte de l’enseignant de thèse a été mise en place, afin de limiter le nombre d’étudiants dirigés. Un professeur n’est pas rémunéré davantage quand il dirige plus de cinq étudiants.

Mathilde Mereau
Dans le plan licence, vous proposez d’élargir le champ des enseignements en rajoutant des heures complémentaires. N’aurait-il pas mieux valu renforcer l’enseignement en terminale et améliorer les conditions de l’orientation ?
La première année de licence n’est pas une super-terminale mais une année qui permet de consolider ses acquis à la fois en lettres, en mathématiques et en langue. En plus de leur matière majoritaire, les étudiants ont besoin de s’ouvrir à d’autres enseignements, afin d’avoir accès à une palette de métiers élargie. Au lycée, je pense que nous devons accentuer l’orientation dès
la seconde. C’est pourquoi nous avons mis au point un portail Internet dans douze académies sur trente qui permet aux élèves de recevoir un avis des professeurs sur leurs choix d’orientation. Il sera bientôt proposé par l’ensemble des académies pour toutes les formations. Nous devons également
ouvrir davantage les BTS et les IUT aux élèves des filières technologiques.

Claire Abrieux
L’orientation, c’est un vrai casse-tête. Moi, quand je suis entrée en philo, c’était pour être prof. Mais l’Education nationale recrute chaque année moins d’enseignants dans cette discipline. Quels seront mes débouchés ?
Je pense qu’avec un master de philosophie on devrait pouvoir faire tous les métiers, comme c’est le cas partout ailleurs. Car ce qui compte, c’est la qualité de la formation intellectuelle. Ce qu’on peut reprocher à l’université aujourd’hui, c’est de ne pas mieux vous avoir accompagnée dans votre orientation, en vous ouvrant à des métiers où l’on a besoin de philosophes. Je pense à la communication, mais il y en a beaucoup d’autres.
C’est pour cette raison que je souhaite qu’en licence, on ouvre les champs de métiers, y compris avec des stages.

Metro
Vous annoncez 150 000 créa­tions de logements alors qu’il y a en France 2 millions d’étudiants : est-ce vraiment suffisant ?
L’erreur historique a été de concevoir l’université com­me un lieu d’enseignement et pas comme un lieu de vie, à la différence des autres pays européens. Le problè­me, c’est le manque de terrains et la complexité administrative. Quand le ministère de la Défense a libéré des casernes, j’ai saisi cette occasion pour créer des logements étudiants. Je crois en effet qu’être étudiant, c’est prendre son autonomie par rapport à ses parents.

Living in the World, Portraying Its Culture. International Sociological Association, Barcelona 2008 - Sept. 5-8


Living in the World, Portraying Its Culture. International Sociological Association, Barcelona 2008 - Sept. 5-8

Bah va falloir continuer ça...

Living in the World, Portraying Its Culture
The logics of participation in popular music festivals seem alienated from symbolic promises of enrichment of the spirit, of questioning the world that offers, for example, the “works” of legitimate culture (serious music, opera, theater). These less engaging practices on the social level where “cultural good will” is not the primary motivation are not, for all that, devoid of a political dimension. Several French festivals, such as the festival of Vieilles Charrues in Carhaix (France), have in effect developed around musical events devoted to a sensitivity toward eco-citizenship & sustainable development. The rationale of those responsible for the festivals thus carries, beyond the discourse on cultural democratization, to questions of cultural democracy & citizen participation in public life. This invitation to live in the world & portray its culture implies a logic of the collective being & of recognizing what sociologists should explore. Through notions such as those of cultural democracy or sustainable development, for example, this poses the question of the responsibility of cultural actors before the public.



Habiter le monde, camper sa culture
Les logiques de participation aux festivals de musiques populaires semblent éloignées des promesses symboliques d’enrichissement de l’esprit, de questionnement sur le monde qu’offrent par exemple les « œuvres » de la culture légitime (musique savante, opéra, théâtre …). Ces pratiques moins engageantes sur le plan social où la « bonne volonté culturelle » n’est pas la motivation première à y participer ne sont pas pour autant dénuées de dimension politique. Plusieurs festivals français, dont le festival des Vieilles Charrues à Carhaix, ont en effet développé autour des événements musicaux des opérations de sensibilisation à l’éco citoyenneté et au développement durable. Le propos des responsables de festivals porte ainsi, au-delà du discours sur la démocratisation culturelle (dont ils semblent parfois faire le constat d’échec), sur des questions de démocratie culturelle et de participation citoyenne à la vie publique. Cette invitation à habiter le monde et à camper sa culture implique une logique de l’être ensemble et du se retrouver qui doit interroger le sociologue. Au travers de notions comme celles de démocratie culturelle ou de développement durable par exemple, elle pose la question de la responsabilité des acteurs culturels face aux publics.



> SURPRIS PAR LA NUIT http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/nouveau_prog/creation/prog_jours.php?PHPSESSID=e8efeaa7b5a9e83e0c8e919a2addbcd2


http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/nouveau_prog/creation/prog_jours.php?PHPSESSID=e8efeaa7b5a9e83e0c8e919a2addbcd2&time=1220652000
> SURPRIS PAR LA NUIT
Autour du plateau
Par Bruno Tackels, Producteur-coordinateur : Alain Veinstein
Les livres de théâtre de la rentrée

En cette période où les plateaux de théâtre ne se sont pas encore rallumés, coup de projecteur sur les livres qui parlent du théâtre, et qui nous aident à l'éclairer. Trois livres sur la réception du théâtre par ses spectateurs (en particulier au Festival d'Avignon, laboratoire privilégié s'il en est), conçus par trois sociologues de " l'école d'Avignon ", Jean-Louis Fabiani, Emmanuel Ethis et Damien Malinas. A rebours de cette question du public, nous évoquerons deux ouvrages importants pour comprendre ce qui se joue dans la " fabrique de l'acteur ", l'un qui recueille les paroles du maître Stanislavski, à la fin de sa vie (éditées par Marie-Christine Autant-Mathieu), et l'autre que l'on doit à un ancien acteur du Théâtre du Soleil, Jean-François Dusigne. Et enfin, mêlant la question du public et de l'acteur, nous parlerons de l'ouvrage collectif, qui fera date, consacré à Claude Régy, conçu par Marie-Madeleine Mervan-Roux, dans la collection des " Voies de la Création théâtrale " du CNRS.

Avec Emmanuel Ethis, Damien Malinas, Jean-Louis Fabiani, Jean-François Dusigne, Marie-Christine Autant-Mathieu et Marie-Christine Mervan-Roux.

lundi, septembre 29, 2008

http://encrer-le-monde.over-blog.com/article-22997380.html


http://encrer-le-monde.over-blog.com/article-22997380.html

Un blog parmi d'étudiants parmi d'autres, mais plus que d'autres : Il commence ainsi...

Bienvenue et bonne promenade dans mes pages éclectiques, mon cabinet de curiosités. Vous pouvez partager mes coups de cœur et si vous voulez bien excuser mes agacements, vous serez ici comme chez vous.

mercredi, septembre 24, 2008

Un "Davos de la culture" en novembre à Avignon


Le « Forum d’Avignon » se tiendra du 16 au 18 novembre dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne, sur le thème « Culture, facteur de croissance ». Christine Albanel a présenté les objectifs du « Forum d’Avignon » qui permettra aux secteurs économique, politique et artistique de se rencontrer et d’échanger.

« La culture, facteur de croissance ». Le « Forum d’Avignon » aura lieu du 16 au 18 novembre. Le thème de l’édition 2008 est « La culture, facteur de croissance ». Il réunira 250 acteurs majeurs issus des secteurs de l’économie, de la culture et des médias, mais aussi des représentants des pouvoirs publics de différentes pays. « J’entends offrir un espace unique de rencontres pour créer les synergies, les passerelles entre des secteurs qui ont peu d’occasions de se rencontrer et faire ainsi émerger de nouvelles formes ambitieuses de collaboration bénéfiques pour la croissance et pour la diversité culturelle », explique Christine Albanel. La première journée du « Forum d’Avignon » sera consacré à la « Culture et développement économique » : la culture, condition du développement économique durable ; et la création, levier de croissance. La seconde journée aura quant à elle pour sujet : « Le numérique à l’aube de nouvelles valeurs ? ». Le « Forum d’Avignon » a pour objectif, entre autres, de montrer en quoi l’investissement culturel contribue non seulement à la protection de la diversité et à la défense des valeurs de civilisation mais également à la création de richesses pour les habitants et à une meilleure compréhension des valeurs d’un pays pour les visiteurs et ses habitants.

Dimension économique de la culture. Le « Forum d’Avignon » s’appuie sur un comité directeur composé de : Jean-Jacques Annaud, Laurent Bezoni, Mats Carduner, Emmanuel Chain, Hervé Digne, Renaud Donnedieu de Vabres, Axel Ganz, Emmanuel Hoog, Alain Kouck, Véronique Morali, Pascal Rogard et Nicolas Seydoux, président de l’association « Forum d’Avignon ». Autour de ce comité directeur, seront présentes des personnalités de l’architecture et du patrimoine ; des arts plastiques ; du cinéma ; de l’économie ; des banques et de l’industrie ; de l’édition, de la presse et de la littérature ; de la gastronomie, des institutionnels et organisations internationales, de la télévision, radio et internet ; de la musique, danse et spectacle vivant ; ainsi que des ministres européens. Organisé dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne, le « Forum d’Avignon » vise à placer la culture comme moteur du projet européen. « La dimension économique de la culture est encore largement sous-estimée. Pourtant, elle est un véritable facteur de croissance (...). La culture et l’économie ne sont pas deux mondes antinomiques », déclare Christine Albanel. Après cette première édition du 16 au 18 novembre 2008, « Forum d’Avignon » deviendra un rendez-vous annuel.

mardi, août 19, 2008

lundi, août 18, 2008

À la demande des étudiants de Master Publics de la Culture et Communication


La Présidente de l' association des étudiants et diplômés du master Culture et communication http://www.facebook.com/inbox/readmessage.php?t=1018075496391&mbox_pos=0#/group.php?gid=8390870254
m'a fait part du besoin de bibliographie des étudiants arrivant dans la formation, donc vous pouvez les consulter ci-dessous. Nous sommes en ce moment entrain de réajuster les biblio ciné, télé, festivals : mises à jour et toutes neuves, elles seront sur le site. En attendant, ...
Mais, après nous vous invitons à consulter les pages enseignant-chercheurs de votre équipe de formation, mais aussi de votre université. http://www.univ-avignon.fr/fr/recherche/annuaire-chercheurs.html

Département des Sciences de l’Information et de la Communication

Bibliographie, sources, doctrines


ANGENOT Marc, Glossaire de la critique contemporaine, 1979, Lassale, Éditions Hurtebise HMH, 223 pages.

ARIES Philippe, L'homme devant la mort, La mort ensauvagée¸1977, Paris, Editions du Seuil, 337 pages.

BARTHES Roland, La Chambre claire, note sur la photographie, 1980, Paris, Éditions de l’étoile, Cahiers du cinéma, Seuil, 193 pages.

BARTHES Roland, Le Degré zéro de l'écriture, 1972, Paris, Éditions du Seuil, 233 pages.

BARTHES Roland, Mythologies, 1957, Paris, Éditions du Seuil, 179 pages.

BARTHES Roland, L'Aventure sémiologique, 1985, Paris, Éditions du Seuil, 179 pages.

BECKER Howard, Les Mondes de l’art, 1988, Paris, Flammarion.

BOLTANSKI Luc, Thévenot Laurent, De La Justification, les économies de la grandeur, 1991, Paris, Collection NRF essais, Éditions Gallimard, 485 pages.

BOUDON Raymond, Les Méthodes en sociologie, 1969, Collection « Que sais-je ? », Presses Universitaires de France, 128 pages.

BOUDON Raymond, L’Inégalité des chances, 1973, Collection « U », série « sociologie », Paris, Armand Colin, 398 pages.

BOURDIEU Pierre, La Distinction, 1979, Paris, Editions du Seuil, pages.

BOURDIEU, Pierre, Passeron, Jean-Claude, La Reproduction, éléments pour une théorie du système d’enseignement, 1970, Paris, Les Éditions de Minuit.

BOURDIEU, Pierre et Passeron, Jean-Claude, Les Héritiers, les étudiants et la culture, 1964, Paris, Les Editions de Minuit, 189 pages.

BOURDON Jérôme, JOST François (sous la direction de), Penser la télévision, actes du colloque de Cerisy, 1998, Paris.

BOUGNOUX Daniel, Introduction aux sciences de la communication, 1998, Paris, La Découverte, 125 pages.

BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût, (présentation de Jean-François Revel), Paris, 1982, Flammarion, 399 pages.

BURGUIERE André, REVEL Jacques, Histoire de la France, Choix culturels et mémoire, 2000, Éditions du Seuil, 470 pages.

CAVELL Stanley, La Projection du monde, Paris, Belin, 1999 (pour la traduction française).

CAVELL Stanley, Le cinéma nous rend-il meilleur ?, Paris, Fayard, 2003 (pour la traduction française).

CIBOIS Philippe, L’Analyse de données en sociologie, Paris, 1984, Presses Universitaires de France, 220 pages.

CORBIN Alain, L'Avènement des loisirs, 1850-1960, Paris, 1995, Flammarion, 466 pages.

DAVALLON Jean, L'Exposition à l'œuvre, stratégies de communication et médiation symbolique, 1999, Paris, L'Harmattan Communication, 378 pages.

DONNAT Olivier, Les Pratiques culturelles des Français, Enquête 1997`, 1998, Paris, Ministère de la culture et de la communication, DAG, Département des études et de la Prospective, La Documentation française.

DULONG Renaud, Le témoin oculaire. Les conditions sociales de l'attestation personnelle, Editions de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris, 1998, 240 pages.

ECO Umberto, Les Limites de l’interprétation, 1992, Paris, Éditions Grasset, 406 pages.

ESQUENAZI Jean-Pierre, Sociologie des publics, 2003, Paris, Editions La Découverte, 122 pages, 2003.

ETHIS Emmanuel (sous la direction de), Aux Marches du palais. Le Festival de Cannes sous le regard des sciences sociales, 2001, Paris, Questions de culture, La documentation Française, 259 pages.

ETHIS Emmanuel (sous la direction de), Avignon, Le public réinventé, le Festival sous le regard des sciences sociales, 2002, Paris, Questions de culture, La documentation Française, 341 pages.


ETHIS Emmanuel (sous la direction de), revue Protée, « Cannes hors projection », Chicoutimi, Québec, 2003.

ETHIS Emmanuel, Le spectateur imaginé, pour une poïétique du questionnaire, Paris, L’Harmattan, collection Logiques sociales, 2004. Chicoutimi, Québec, 2003.

FABIANI, Jean-Louis, Les Philosophes de la troisième République, 1988, Paris, Le Sens commun, Les Éditions de Minuit, 177 pages

FABIANI Jean-Louis, Lire en prison : une étude sociologique, (avec la participation de Fabienne Soldini), 1995, Paris, BPI, 289 pages.

FLAHAULT François, Pourquoi limiter l'expansion du capitalisme, 2003, Paris, Descartes et Cie, 153 pages.

FERRY Luc, Le Sens du beau, Aux origines de la culture contemporaine, 1990, Éditions du cercle d’Art, Grasset, 348 pages.

GOFFMAN, Erving, La Mise en scène de la vie quotidienne, 1. La présentation de soi, Paris, 1973, Les Editions de Minuit, 256 pages.

GOMBRICH E.H., L'art et l'illusion. Psychologie de la représentation picturale, Phaidon, Paris 2002, 385 pages.

GOODY Jack, La raison graphique. La domestication de la pensée sauvage, 1979, Paris, Éditions de Minuit, 272 pages.

GRIGNON Claude, Passeron Jean-Claude, Le Savant et le populaire. Misérabilisme et populisme en sociologie et en littérature, 1989, Paris, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Gallimard, Le Seuil, 206 pages.

HOGGART Richard, La Culture du pauvre, 1970, Paris, Le Sens commun, Éditions de Minuit, 420 pages.

JACOBI Daniel, La Communication scientifique: Discours, figures, modèles, 1999, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble.
JACOBI, Daniel et SCHIELE Bernard, Vulgariser la Science: Le procès de l'ignorance, 1988, Seyssel : Champ Vallon.

JAUSS Hans Robert, Pour une esthétique de la réception, 1978, Paris, Gallimard, 307 pages.

MENGER Pierre-Michel, Portrait de l'artiste en travailleur, Métamorphoses du capitalisme, 2002, Paris, Editions du Seuil, 95 pages.

METZ Christian, Essais sur la signification au cinéma, Tome I, 1968, Paris, Klincksiek, 246 pages.

METZ Christian, Essais sur la signification au cinéma, Tome II, 1972, Paris, Klincksiek, 220 pages.

METZ Christian, Le Signifiant imaginaire, Psychanalyse et Cinéma, 1993, Paris, Christian Bourgeois, 370 pages.

MICHAUD Yves, Critères esthétiques et jugement de goût, 1999, Nîmes, Éditions Jacqueline Chambon, 125 pages.

MORIN Edgar, Le Cinéma ou l’homme imaginaire, 1956, Paris, Éditions de Minuit, 272 pages.

MORIN Edgar, Les Stars, Le Seuil, collection Points essais, Paris 1972, 183 pages.

MOULIN, Raymonde (sous la direction de), Sociologie de l’Art, Paris, La Documentation Française, 1986.

PASSERON Jean-Claude, Le Raisonnement sociologique. L’espace non-poppérien du raisonnement naturel, 1991, Paris, Nathan, 408 pages.

PEDLER Emmanuel, Sociologie de la communication, 2000, Paris, Nathan Université, 128 pages.

RIFFATERRE Michael, Essai de stylistique structurale, 1970, Flammarion, 320 pages.

ROSSET Clément, Propos sur le cinéma, 2001, Paris, Presses Universitaires de France, 136 pages.

ROSSET Clément, Le Réel et son double, 1976, Paris, Folio Essais Gallimard, 129 pages.

SAHLINS Marshall, Au cœur des sociétés, Raison utilitaire et raison culturelle, 1980, Editions Gallimard, 303 pages.

SIMMEL Georg, Le Conflit, 1995, Paris, Circé/poche, 158 pages.

SIMMEL Georg, La Tragédie de la culture, 1988, Paris, Rivages/poche,
254 pages.

SKORECKI Louis, Raoul Walsh et moi, 2001, Paris, Presses Universitaires de France, 128 pages.

VEYNE Paul, L’Inventaire des différences, 1976, Paris, Éditions du Seuil, 62 pages.

VEYNE Paul, Le Pain et le cirque, 1976, Paris, Éditions du Seuil, 889 pages.

VEYNE Paul, Comment on écrit l'histoire, 1971, Paris, Éditions du Seuil, 438 pages.

VIGARELLO Georges, Histoires des pratiques de santé, le sain et le malsain depuis le moyen âge, 1993, Paris, Editions du Seuil, 390 pages.

WEBER Max, L'Ethique protestante et l'esprit du capitalisme, 2000, Paris, Flammarion, 394 pages.

WITTGENSTEIN Ludwig, Leçons et conversations sur l’esthétique, la psychologie et la croyance religieuse, 1971, Evreux, Idées / Gallimard,175 pages.
ZERBIB Olivier, PEDLER Emmanuel , Les nouvelles technologies à l'épreuve des bibliothèques. Préface de R. Establet, 2001, Paris, B.P.I., vol. 1 : 176 p. ; vol. 2 : 128 p.

Ouvrages collectifs et revues

CNC Info, Bulletin mensuel du Centre National de La Cinématographie, directeur de la publication, JP HOSS.

Dictionnaire du cinéma, sous la direction de Jean-Loup Passek, 1986, Paris, Librairie Larousse.

Dictionnaire des films, sous la direction de Georges Sadoul, 1978, Paris, Microcosme.

La Réception, PROTEE, théories et pratiques sémiotiques, volume 27, numéro 2, automne 1999.

Romans

BAUDELAIRE Charles, Mon Cœur mis à nu, 1997, Mille et une nuits, 63 pages.

BERNHARD Thomas, Le Neveu de Wittgenstein, 1985, Paris, Gallimard, 132 pages.

CAMUS Renaud, Éloge du paraître, 2000, Paris, POL, 106 pages.

DOYLE Conan, Sherlock Holmes, une étude en rouge, 1995, Paris, Librio, 90 pages.

KADARE Ismaïl, Le Dossier H., 1989, Paris, Editions Gallimard, 217 pages.

LONDON Jack, Avant Adam, 2002, Paris, Phébus Libretto, 139 pages.

MAMET David, Oleanna, Arles, Actes Sud-Papiers, 1994, 63 pages.

PAASILINNA Arto, Petits suicides entre amis, 2003, Paris, Denoël et d'ailleurs, 299 pages.

PEARS Iain, L'Affaire Raphaël, 2000, Paris, 10/18, 299 pages.