lundi, juillet 21, 2008

Valeurs actuelles : une définition encyclopédique




http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/lemasqueetlaplume/



La revanche des seniors

Ils ont la compétence, la disponibilité et l’expérience dont les entreprises ont besoin. Une révolution intellectuelle est en marche. On a besoin des seniors ! Directions des ressources humaines dans les entreprises, gouvernement, syndicats,tous en conviennent : les seniors, encore exclus des rangs salariés en France, doivent travailler – et cotiser ! – davantage.« Il en va de l’équilibre des comptes sociaux », souligne le gouvernement. « Il en va de la transmission des savoir-faire dans l’entreprise », assurent les DRH.« Il en va du droit à l’emploi et à la retraite », affirment les syndicats.

Valeurs actuelles est un magazine hebdomadaire français appartenant au groupe Valmonde.
Le titre a été créé en 1966 par Raymond Bourgine en reprenant le contenu de l'hebdomadaire Finances qui était essentiellement une revue d'information boursière. Il est devenu peu à peu journal d'opinion et magazine généraliste, à tendance libérale-conservatrice.
Positionné à droite sur l'échiquier politique, la critiquant pourtant pour ce que l'on définit par immobilisme, Valeurs actuelles traite de tous les sujets de société de d'une vision du monde généralement conservatrice.
Ancien membre de la FEN dans les années soixante, le journaliste François d'Orcival signe chaque semaine l'éditorial de Valeurs actuelles. Depuis le 15 décembre 2004, il est président du comité éditorial du groupe Valmonde (Valeurs actuelles, Le Spectacle du monde).
Chaque semaine, la lettre de M. de Rastignac présente de façon humoristique l'actualité politique française dans le style d'Honoré de Balzac, les noms des personnalités politiques étant modifiés ; la lettre de M. de Rastignac reprend en fait les noms donnés par Balzac à ses figurants. Nicolas Sarkozy (à qui une partie de la rédaction à montré ses sympathies) y est par exemple Martial Kropoly.
Passé après la mort de Raymond Bourgine, en 1990, sous le contrôle de Marc Ladreit de Lacharrière, le groupe Valmonde est ensuite devenu une filiale à 100 % de la holding Dassault Communication de Serge Dassault. En janvier 2006, Sud Communication, dont le propriétaire est Pierre Fabre, est devenu actionnaire majoritaire de Valmonde à hauteur de 66,66 % du capital. Les 33,34 % restant détenus par Dassault. Le conseil de surveillance reste présidé par Olivier Dassault, et son directoire par Pierre-Yves Revol.
Le groupe Valmonde est aujourd'hui dirigé par Guillaume Roquette, arrivé en 2006.
Avec le lancement d'une nouvelle formule en décembre 2006, Le titre à accéléré l'augmentation de sa diffusion payée, de + 7,5% en 2007, et + 8,5% sur le 1er trimestre 20081.
La nouvelle formule est marquée par une augmentation de 10% de la pagination et l'arrivée de nouveaux chroniqueurs.
Essentiellement tourné vers l'abonnement (91,2% d'abonnés), Valeurs Actuelles change la parution de son magazine en l'avançant d'une journée: le Jeudi. Le numéro du 26 juin sera donc accompagné d'une nouvelle couverture et se placera le même jour de sortie que les autres hebdomadaires d'actualité. Cette nouvelle politique devrait augmenter la vente au numéro dès la rentrée 2008.

Avignon en quête de sens
Jacques Nerson, le 31-07-2008
De ce soixante-deuxième Festival, deux nouvelles à retenir. Commençons par la mauvaise : Avignon s’est définitivement détaché du grand public. Cette année, pas un seul spectacle populaire ou tous publics. Jusqu’ici, le Festival s’était toujours débrouillé pour proposer au moins un spectacle rassembleur, comme ceux d’Ariane Mnouchkine ou de Bartabas. Pas cette fois. La bonne nouvelle, c’est que si le Festival semble dorénavant dédié au théâtre d’avant-garde, il y a eu, dans ce genre précis, d’incontestables réussites.

Bien sûr,on y a encore vu des impostures totales, comme Inferno, de l’Italien Romeo Castellucci, qui a présenté dans la Cour d’honneur une série d’images vides de sens, soidisant inspirées de la Divine Comédie,sans qu’un vers de Dante soit jamais prononcé. Revêtu d’une combinaison matelassée, Castellucci se fait mordre par des chiens-loups.Un alpiniste escalade à mains nues la façade du palais des Papes. Des bambins jouent dans une cage de verre. Les noms d’acteurs disparus sont projetés sur le mur, ainsi que les titres des oeuvres d’Andy Warhol.Un piano à queue s’enflamme. Un cheval blanc baguenaude sur la scène.Des écrans vidéo posés sur les rebords des fenêtres, sur lesquels sont écrites les lettres E.T.O.I.L.E.S, viennent se fracasser sur le sol.Ne restent aux fenêtres que les lettres T.O.I. Cela étant, cette performance d’une heure et demie est assez variée pour distraire l’oeil et certains s’en contentent.

Heureusement, à côté d’Inferno, il y avait Partage de midi, de Paul Claudel ou Ordet, de Kaj Munk, pièce danoise de 1925,rendue célèbre par le film que Dreyer en a tiré en 1955. Deux spectacles non exempts de défauts mais non dépourvus de sens.Partage de midi,que les interprètes ont eux-mêmes mis en scène, souffre du défaut inhérent aux créations collectives, il manque d’unité. Mais le verbe claudélien est suffisamment puissant pour empêcher les acteurs de se disperser.On retiendra l’interprétation inattendue de Valérie Dréville, laquelle, plutôt qu’une héroïne romantique, préfère camper une aventurière à la limite de la vulgarité.

Le défaut d’Ordet vient de ce que, pour échapper au réalisme de ce mélodrame, Arthur Nauzyciel pousse ses acteurs vers un jeu un peu trop halluciné, voire abstrait. Ce qui n’empêche pas certains de se montrer bouleversants, comme Pascal Greggory,Catherine Vuillez et surtout Xavier Gallais. La question du sacré est omniprésente dans cette pièce.Comme dans tout ce Festival, d’ailleurs.Au point d’indisposer certains rationalistes militants, qui ont souffert en voyant Ordet.Cette histoire de miraculée qui ressuscite sous les yeux incrédules du pasteur et du médecin,aussi hostiles au surnaturel l’un que l’autre,avait peu de chance de leur plaire.

Le meilleur pour la fin. L’événement le plus marquant du festival fut sans conteste les trois drames de Shakespeare (Coriolan, Jules César, Antoine et Cléopâtre) présentés sous le titre de Tragédies romaines par le Flamand Ivo Van Hove. Six heures en néerlandais surtitré, il y avait de quoi avoir peur. Eh bien, le spectacle se révèle si dynamique et si captivant qu’on en redemande. Nous sommes dans un hall d’exposition où plusieurs stands se jouxtent.Sur les côtés, de longs comptoirs devant lesquels, pendant le spectacle, les spectateurs sont invités à prendre un verre, consulter la presse du jour, surfer sur Internet. Ils peuvent aussi s’asseoir sur des canapés au beau milieu de l’espace de jeu,devenant des éléments de décor. Ivo Van Hove a en effet choisi de raconter les épopées shakespeariennes à la façon des chaînes télévisées d’actualité continue. L’action principale est constamment filmée et diffusée sur des écrans, qui projettent aussi des images sans rapports avec l’intrigue, relatives aux événements du jour, comme sur LCI ou I-Télé. Ce qui, loin de déconcentrer, donne paradoxalement encore plus de réalité aux trois pièces.Les acteurs du Toneelgroep d’Amsterdam se montrant d’une puissance peu commune, Shakespeare ne souffre pas d’être traité avec autant de familiarité. Il devient au contraire plus accessible. On souhaiterait à l’avenir moins de Romeo Castelluci et plus d’Ivo Van Hove à Avignon.
Voir aussi :

Armelle Héliot

A la une
Armelle Héliot

Nous sommes désolés mais nous n'avons pas trouvé d'information récente au sujet de Armelle Héliot.
Suggestions :
Vérifiez l'orthographe
Essayez d'autres mots
retourner à l'accueil
nouvelle recherche
publier un article

http://www.acrimed.org/article1778.html
« Le Figaro est quand même un journal noble malgré tout, hein, [n’y cherchez aucune ironie, il n’y en avait manifestement pas !], et il faut qu’il le reste. »
Armelle Heliot, pour atteindre ce « noble » résultat, insiste particulièrement sur la dimension proprement humaine du problème de l’indépendance des journalistes du Figaro qui, contrairement à ce que pensent des esprit mal intentionnés, ne dépend pas des structures capitalistes de l’entreprise :
- « Serge Dassault, il faut avoir un dialogue, je dirais, viril avec lui. » L’expression laisse songeur... De quoi se demander à quoi pourrait ressembler un dialogue « viril » avec le vieux Serge...
- « Il est de droite ; il s’est acheté un grand journal ; il ne comprend pas pourquoi il donnerait la parole à ses ennemis idéologiques, à ses ennemis politiques. Mais il suffit de dialoguer, de lui apprendre qu’un journal c’est fait pour débats-opinions ».
Armelle Heliot surenchérit : « Je pense qu’on est la force. On est ceux qui écrivent, qui font le journal. ». Peut-être faudrait-il avertir la camarade présidente (de la Société des journalistes du Figaro), que ce genre de discours conduit tout droit à... socialiser la propriété des moyens de production ! La rédaction du Figaro serait-elle un soviet clandestin ? Nous verrons que, bien sûr, il n’en est rien.


Pour tout savoir sur cette nouvelle édition du festival d’Avignon, Charlotte Lipinska invite les téléspectateurs à découvrir de nombreux extraits de spectacles en compagnie de ses invités comme Daniel Prévost, Jonathan Lambert ou encore Gérard Miller.
L’animatrice sera ainsi, pour la deuxième année, "au cœur du off" avec trois spectacles à l’affiche, soit cinq heures de programmes.
Mercredi 23 juillet, la chaîne retransmettra en direct Les 4 Deneuve dès 20h45. Cette pièce avec Jeanne Arènes, Amandine Cros, Mélissa Drigeard et Alice Dumont met en scène quatre jeunes filles aux tempéraments bien trempés et diamétralement opposés. Mais les demoiselles ont un objectif en commun : devenir la nouvelle Deneuve et décrocher le rôle de leur vie.

Aucun commentaire: