mercredi, janvier 21, 2009

Avis Aeres Stratégies du développement culturel

Précision : la lisiblité de l'enseignement en anglais a été améliorée et le master continue et approfondit son projet dans la même dynamique en étant à l'écoute des retours de l'AERES.



Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): A
Avis global :
Cette mention de master est reconnue nationalement et internationalement. Elle repose sur l’activité d’un laboratoire en information communication reconnu dans le domaine des stratégies et du développement culturel. On ne s'étonnera donc pas de la grande cohérence d’ensemble du dossier, avec des objectifs précis pour un master
professionnel et le développement d’un pôle fort de recherche, dans une approche interdisciplinaire des pratiques de communication liées à la culture. Ce master possède de plus l'atout d'une implantation au cœur d’une ville et d’une région riche culturellement, permettant de vraies synergies avec les partenaires du secteur.
Deux perspectives sont bien mises en évidence pour favoriser l’employabilité des diplômés : les métiers de l’amont (chargés de mission pour l’expertise) et les métiers de l’aval (responsables de la gestion des projets et de
l’action culturels). L’accent est mis sur l’adéquation des emplois émergents dans les secteurs et les profils requis, le développement de compétences collectives (les activités en équipe) et les capacités d’adaptation personnelles et à la mobilité professionnelle et géographique.
L’analyse des résultats antérieurs de l’insertion professionnelle depuis plusieurs années (2004-2005) sont bons pour le secteur culturel (6% seulement d’étudiants non insérés après 18 mois) ; les types de métiers liés à l’embauche
ne sont hélas pas précis.
La synergie des ressources (recherche, dispositifs pédagogiques, professionnels, institutions culturelles), et le développement de pratiques collaboratives sont bien mis en valeur et constituent la force et l’intérêt du projet.
En conclusion, une excellente mention de master qui a reçu un avis très favorable de l’université et qui justifie pleinement son renouvellement.
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Points forts :
• Ce projet est particulièrement bien ancré dans le contexte universitaire et régional ; en témoignent les nombreuses lettres de soutien émanant d’organismes culturels régionaux, dans lesquelles l’accent est mis sur la densité et la qualité des partenariats, tant au plan de la recherche que des fortes opportunités d’emplois.
• Une formation bien équilibrée, appuyée sur la recherche, avec des liens internationaux et dont les différentes finalités professionnalisantes sont claires.
• Une formation qui se soucie beaucoup du projet et devenir de l’étudiant sur la base d’une formation bien ciblée. (L’annexe sur les compétences est remarquable) et dont les effectifs correspondent aux besoins.
Points faibles :
• Seul l’anglais est proposé comme langue vivante et son apprentissage et son évaluation ne sont réellement présents qu’au S1, le S3 ne proposant que 9 heures.

Publics de la culture et communication : festivals, cinémas,
télévision, événements.
Appréciation : A
Le projet est de s’intéresser aux dynamiques culturelles. Il s’agit d’« étudier l’ensemble des réalités attachées
au développement de projets de communication et des expertises sociologiques des publics pensées à l’aune de leur
contexte socio-économique, politique et organisationnel en se centrant sur les grands festivals et les médias culturels.
Les objectifs sont clairs et adaptés à une spécialisation du master originale qui permet de suivre les évolutions
culturelles. L’entrée semble toutefois plus se situer du côté institutionnel que des pratiques des publics. La formation
sert à former des cadres aptes à comprendre et à intervenir dans le domaine des festivals, des événements culturels,
du cinéma en se centrant sur l’analyse de leurs publics et la communication qui en découle. La spécialité conduit à
des métiers très divers quant aux compétences demandées : des « concepteurs d’événements culturels ou de
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festivals, des administrateurs culturels, des webmasters d’institutions culturelles, des directeurs de services de
communication, des chargés d’exploitation culturelle ».
L’adossement à la recherche est excellent, le travail est en lien direct avec le laboratoire et d’autres
laboratoires du domaine, français et étrangers.
C’est une très bonne spécialité, elle est originale et les objectifs prennent en considérations les évolutions des
mondes de la culture. Avis très favorable pour cette spécialité. Compte tenu des objectifs scientifiques, les contenus
et l’équipe permanente pourraient s’ouvrir à d’autres disciplines notamment l’économie ou l’ethnographie.
Points forts :
• Une très grande cohérence et de bons résultats antérieurs.
• Une ouverture à des formes d’appropriation qui prennent en compte les évolutions du domaine
culturel.
• Une originalité dans l’ensemble des formations du domaine culturel.
• Une équipe pédagogique très solide.
• Des liens forts avec la recherche.
• Il existe des partenariats avec plusieurs universités étrangères.
Point faible :
• Au vu des intitulés, une relative fermeture des contenus qui ne prennent pas suffisamment en compte
l’environnement socio-économique et politique.
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Recommandations
Sur le plan du contenu : une réflexion pourrait s’ouvrir pour mieux aborder les questions territoriales et les
reconfigurations actuelles du secteur culturel.

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