jeudi, mai 20, 2010

women are heroes



women are heroes

Exposition & Livre : Le Festival de Cannes vu par les photographes de Temps Machine CANNES MOINS LES PAILLETTES par Marion Dumand

Exposition & Livre : Le Festival de Cannes vu par les photographes de Temps Machine

CANNES MOINS LES PAILLETTES
par Marion Dumand


Temps machine, collectif de photographes, observe le festival à travers ses marges, qu'elles soient coulisses ou croisette. Des regards justes et malicieux qui bouleversent l'imagerie médiatique de cet incontournable « moment de cinéma ».

L'hystérie de la foule s'est transformée en errance, le tapis rouge s'est vidé. Place aux Algeco, aux barrières de sécurité, dans ce Cannes où les stars sont invisibles mais où les vigiles portent smocking. Les cinq photographes de Temps Machine ont fait le choix du temps long. Pendant un mois, ils ont travaillé sur le festival où, d'habitude, les flashes crépitent en courtes rafales, et visent toujours les mêmes cibles. Chacun a posé un regard différent, choisi un axe à leurs objectifs, et tous ont invité des chercheurs à accompagner le livre Cannes Temps Machine. Grâce à ces attentions obliques, comme les nomme Emmanuel Ethis, sociologue du cinéma, « l'on appréhende parfois mieux la place et le rôle de ce que l'on voudrait nous faire prendre tantôt pour le centre du monde social, tantôt pour ses périphéries. »

Le festival et ses pourtours dégorgent de signes, qui composent aussi avec les chalands. Jusqu'au moindre détail : sur un corps se reflète une frise, une frise faite de chaises pliantes, emblème du cinéma. Les murs se tapissent d'affiches, la rue se hérisse de barrières. Des femmes fleurs longent sans un regard des publicités qui leur ressemblent. Un savant équilibre préside à cet univers que fixe Vincent Leroux : il faut aguicher les festivaliers pour mieux les contenir, faire valoir une proximité entre chair et image pour mieux les séparer.

Car le cœur du festival est avant tout un bunker pour professionnels, du béton à meurtrières. C'est le « désert rouge » où Yannick Labrousse se met en scène. Plus que des coulisses : du vide à angle droit, à couleur froide. Y évoluent les invisibles. Les porteurs d'uniformes. Les petites mains en costume beige. Et le photographe. Qui se lance dans une mi-partie de cache-cache : derrière une porte mal refermée, des rideaux tirés. Des cloisons éphémères. Le « permanent temporaire », voilà ce que fige Philippe Grollier. Il tire le portrait des lieux, joue de leur symétrie, du strass de leur habillement. Bien planté en leur centre, il fixe les « grands ensembles » méconnus : le marché du film, la salle de presse, les casiers pour journalistes privilégiés. Dans cet univers de castes cinématographiques, nul besoin de présence humaine pour comprendre que le glamour choit en même temps que le plafond baisse. Reste la splendeur d'une salle de cinéma, où la perspective, noir et étoilée, rouge et molle, aboutit à l'écran immaculé.

« À Cannes, monter, descendre relèvent d'une activité privilégiée réservée au monde des producteurs du monde du cinéma, aux stars et généralement, à ceux que l'on appelle les « accrédités », analyse Damien Malinas. Les autres restent au ras du sol et observent ce drôle de jeu de mobilité sociale ». Ce constat nourrit Patrice Normand et Valentine Vermeil. Le premier s'est posté dans les grands hôtels, au pied des ascenseurs, à la limite du public et du privé. Un dos courbé, de blanc vêtu, y attend. Une retouche de dernière minute se floute. Là tout n'est que luxe, stress et volonté. Dehors, ça fourmille, marche, patiente. Suspendu à l'apparition. Tout à la fois jouissive et décevante à l'échelle d'un festival. « Car, au fond, écrit Damien Malinas, que regarde-t-il, ce spectateur cannois la plupart du temps ? Des portes avec des vigiles. »



Cannes par le collectif Temps Machine, photographies de Vincent Leroux, Yannick Labrousse, Philippe Grollier, Patrice Normand, Valentine Vermeil, textes d'Emmanuel Ethis, Damien Malinas, Olivier Zerbib, Images en Manœuvres Editions, 128 pages, 28 €



Exposition Cannes autres regards

jusqu'au 28 mai 2010 :

. Espace Miramar
Angle boulevard de La Croisette / rue Pasteur - 06400 Cannes
Tél. : +33 (0)4 93 43 86 26
du mardi au dimanche de 14h00 à 19h00
Entrée libre

. Office du tourisme
Esplanade Georges Pompidou
1, boulevard de La Croisette - 06403 Cannes
Tél. : +33 (0)4 92 99 84 22
Entrée libre

. Fnac
83, Rue d'Antibes - 06400 Cannes
Tél. : +33 (0)8 25 02 00 20
du lundi au samedi de 10h à 19h30
Entrée libre

Jusqu'au 24 août 2010 :

. Mediathèque de l'Espace Ranguin
19, avenue Victor Hugo - 06150 Cannes La Bocca
Tél. : + 33 (0)4 97 06 49 90
du mardi au samedi de 10h à 18h
Entrée libre

lundi, mai 17, 2010

Cannes Festival

Cannes Festival



Vincent Leroux, Yannick Labrousse, Philippe Grolier, Patrice Normand, Valentine Vermeil (photographies)
Emmanuel Ethis, Damien Malinas, Olivier Zerbib (textes)


En 2009, les photographes membres du collectif « Temps Machine » ont choisi de porter un regard singulier sur la 62e édition du Festival de Cannes. Ils ont investi la ville, avant, pendant et après le Festival, afin de proposer une autre vision de cet événement cinéphilique et médiatique.

Sur une période d’un mois, chaque photographe a assisté aux préparatifs, pénétré dans les coulisses, rencontré celles et ceux qui prennent part aux mutations, puis vivent la disparition de l’événement lors du démontage.Cannes Festival rassemble les séries photographiques produites et propose 6 regards sur une ville en mutation : modification du territoire, engouement médiatique, accroissement de la population, fantasme de la célébrité, autant d’aspects qui viennent, en l’espace de très peu de temps, transformer la réalité de Cannes. Adoptant un style documentaire, l’esthétique du travail de Vincent Leroux, Yannick Labrousse, Philippe Grolier, Patrice Normand et Valentine Vermeil n’en est pas pour autant distante ou clinique. Délibérément subjectives, ces images témoignent avant tout de la présence des photographes à l’instant.
L'ouvrage est aussi constitué de textes sociologiques d'Emmanuel Ethis, Damien Malinas, Olivier Zerbib. Ces textes font suite aux travaux et enquêtes qu'ils mènent sur le Festival de Cannes depuis 1995 (le Festival de Cannes sous le regard des sciences sociales, Documantation française 2001).

Fanfare étudiante à Cannes





Depuis plus de 35 ans, la Fanfare Piston anime la région lyonnaise.

Elle recrute ses musiciens parmi les étudiants de l'école Centrale de Lyon. Elle est composée d'un trentaine de personnes jouant divers instruments du soubassophone à la clarinette en passant par le trombone et la trompette, sans oublier les percussions. Son répertoire est constitué d'airs traditionnels, d'espagnolades, de vieilles chansons françaises et d'arrangements issus du jazz et de la musique pop...

dimanche, mai 16, 2010

Kaboom de Gregg Araki : THE FILM DZE CAMPUS





Kaboom! est un jeu vidéo Atari 2600 conçu par Larry Kaplan et publié par Activision en 1981. Il sortit aussi sur l'Atari 5200 et les ordinateurs Atari 8-bit. On a travaillé sur un remake 16-bit pour la Super Nintendo, mais le jeu ne fut jamais sorti.[1] Vers la fin des années 1990, une version du jeu sur porte-clé a été créée par Tiger Electronics.


Kaboom
est le film de campus archétypal. Tout ce qui définit un campus y est : sport, culture, espaces verts, associations et confréries, bibliothèque et la vie nocturne du campus. Tout ce qui fait un film de campus qui exploite à fond ce que permet de raconter un campus par son unité de lieu, d'action et de rythme (durée et format compris) y est : jeunesse, constructions sexuelles, inceste du premier et deuxième degré, meutres, complot, drugs, musique, autonomie par rapport aux parents...
Dans la salle, hier, des publics de nuits cinémas sur les campus, tout y était : les smokings étaient devenus des T shirts, les costumes au lieu d'être serrés étaient souvent trop grands, les cinéphiles étaient des fans (mais aussi des experts), cris et silence, pour un peu, on aurait bu plus de bière à Cannes que de champagne.

En France, nous avons du mal à produire, comme d'autres films de genre, des films de campus. Ils sont pourtant un réservoir symbolique important pour notre construction sociale. Pourtant depuis les années 70, l’eldorado universitaire américain n’a cessé de fasciner l’industrie cinématographique des Etats-Unis par ses établissements richement dotés, ses campus rutilants et ses bibliothèques gorgées d’ouvrages. Ces films sont par ailleurs régulièrement bien classés au box office français. L'université d'Avignon, l'équipe Culture et communication du Centre Norbert Elias UMR 8158 et le master publics de la culture se réunissent pour réfléchir à cette problématique. Lorsqu'on pense à un «Film de campus», les exemples qui viennent à l'esprit sont "American Pie", "La Revanche d'une blonde" mais une grande partie des "Indiana Jones" partent de ce permet de raconter un campus. Les productions américaines ont bien compris l'importance du cinéma dans les pratiques culturelles des étudiants. Elles ne font que les mettre en scène. Cependant, on ne peut se contenter de dénigrer l'approche commerciale de ces films car,aussi potaches soient-ils, ils montrent des vrais problèmes de société, d'individu et d'intimité. En France, la principale production audiovisuelle d'un campus est Hélène et les garçons . Les personnages de cette série, bien que vus par toute une génération et une époque, sont souvent perçus comme "niais". Il y a ici une explication qui a des effets doubles : en France, on a une image plus pure des étudiants qui alternent entre le ravi du village et le sordide comme dans Mes chères études d'Emmanuel Bercot. On doit pouvoir montrer un univers sans tomber dans un tout misérabiliste ou un tout populiste. Le fun de ces années y est trop peu présent, ce qui peut se justifier, mais il ne peut être pensé comme opposé à la dureté de ces années : le campus, c'est le fun et la dureté. On peut citer le film d'Emmanuel Bourdieu avec les Amitiés maléfiques où les identités sont plus complexes. On doit pouvoir montrer un univers sans tomber dans tout misérabiliste ou un tout populiste. Les films de campus les plus potaches doivent pouvoir refléter et déformer des problèmes que connaissent les étudiants. Dans "High School Musical", les personnages illustrent bien le dilemme de la séparation du cocon familial ou encore comment choisir la bonne université pour faire du sport sans être loin de sa petite copine. Là, les difficultés sont montrées en chansons ultravocalisées, mais elles en sont. Il ne s'agit pas d'ennoblir un genre poulaire, mais de comprendre, une vulgarité qui dit des choses.


Pour plus d'information sur les films de campus


Les étudiants du master ont réalisé un film de promotion, le leur, qui montre les personnages d'un film de campus et, finalement, le principal, la trace qui sera censée entretenir et leur permettre de raconter le souvenir qu'ils ont choisi d'en garder.




Pour voir des bouts d'image d'une université


mardi, mai 11, 2010

La culture, enjeu économique ou symbolique pour le développement des territoires.



La culture, enjeu économique ou symbolique pour le développement des territoires.
Du chez soi dans un ailleurs.

« Les villes par où on passe on ne se soucie pas d'y être estimé. Mais quand on y doit demeurer un peu de temps on s'en soucie. Combien de temps faut-il ? Un temps proportionné à notre durée vaine et chétive. »
Blaise PASCAL, Pensées XXIV. Vanité de l'homme.

L’attractivité est un des enjeux du développement territorial. L’évaluation de cette capacité à faire venir des individus et des organisations permet de dresser un portrait des territoires selon leur positionnement sur le marché de la concurrence territoriale. La mesure de l’attractivité par la culture s’effectue dans ses formes les plus publiques, mais elle se révèle aussi dans la capacité à développer un rapport de familiarité aux lieux de pratique.


Le centre du monde c’est là où je suis.
Cette année, Michelle fête ses 80 ans. Elle vit à Marseille. Aujourd’hui, elle prend le train pour Cannes avec son amie. Même si elle s’inquiète des vols de sacs à main, elle aime bien ce train qui, chaque année, la transporte jusqu’au Festival. Michelle s'y rend depuis 15 ans. Elle prend toujours son sac du cinéma, celui que le club du cinéma Le Paris lui a offert quand elle y est allée la première fois avec son mari. Le Paris,
c’était un petit complexe de la rue du pavillon. On y projetait des films en VO qui restaient longtemps à l’affiche. Aujourd’hui, elle va à Cannes avec cette amie qu’elle vouvoie. Michelle raconte ses journées festivalières : la journée au cinéma et le soir au pied du « grand tapis ». Elle parle des lieux à fréquenter pour voir des « artistes », évoque les combines, les journalistes avec qui copiner pour avoir ses entrées. Elle raconte comment profiter des lieux mythiques - Le Carlton, L’Albion, Le Martinez - où boire un café, où aller aux toilettes, comment voir l’intérieur des palaces…Toutes ces
stratégies déployées pour en être. « Nous, on était aux barrières l’année où la Ciccolina était toute nue ».
Cette année, Michelle ne vient que pour la journée. Avant, c’était pour 8 jours. Au fil des pages d’un magasine « pipole », elles repèrent les artistes et commentent les photos. Michelle trouve qu’on ne parle pas assez du Festival de Cannes dans la presse et le regrette. Qu’est-ce qui taraude Michelle ? Le manque de médiatisation de l’évènement ou le peu de temps qu’elle y reste ? L’un et l’autre semblent être ici
intimement liés.

Ailleurs, d’ailleurs, c’est chez moi: l’attractivité comme enjeu de la gouvernance territoriale.
Il est intéressant de se replonger dans l’histoire de la décentralisation française pour resituer le moment où s’est opéré le glissement du Territoire au singulier aux territoires au pluriel. Dès les années 70, du Territoire pensé à partir de l’Etat – qui en a alors le monopole de l’aménagement – on est passé à l’autonomisation des territoires locaux. Ce changement de paradigme s’est traduit par l’annonce de la question territoriale comme solution aux problèmes que le pouvoir central n'arrivait pas à résoudre. Dans un contexte sociétal marqué par l’hypermobilité, la question de l’attractivité est l’une des préoccupations majeures de toute gouvernance territoriale. Cette capacité d’un territoire à faire venir et/ou à retenir des individus et/ou des organisations à une échelle locale, nationale, européenne ou encore internationale constitue un enjeu primordial pour les stratégies de développement des territoires.
Outre les qualités que peut offrir un territoire, celui-ci n’existe que s’il est en mesure de déployer les moyens de se rendre visible. Sa médiatisation est une opération organisée par les politiques de communication qui s’appuient sur la culture car elle est un marqueur symbolique fort. En cela, la culture est un outil de production de l’attractivité territoriale. Le territoire occupe une place de premier ordre dans les discours politiques et institutionnels, il devient la figure rhétorique – sous un mode parfois incantatoire – des politiques de communication qui accompagnent les formes culturelles : l’approche territoriale s’annonce tantôt comme la solution pour améliorer la cohésion sociale, tantôt comme le moyen d’aller vers plus de démocratie et de proximité ou encore comme le lieu de l’innovation et du rayonnement international. Sa
capacité a véhiculer un imaginaire social de la communauté et du vivre-ensemble lui confère une dimension utopique certaine.
Les formes festivalières adoptées par les territoires mettent en jeu la fidélisation d’un public qui, au-delà de l’évènement, va faire sien le territoire de sa pratique. La publicisation du territoire est alors assimilée à celle de l’évènement culturel dans ce qu’il offre de pérenne sans que pour autant les faits témoignent de cet effet d’annonce. Si Cannes n’est pas une ville particulièrement cinéphile, on s’accorde sur le fait que la présence du Festival lui confère une spécificité culturelle dans le domaine de cinéma et autorise la déformation du propos que ce soit dans les communications institutionnelles ou touristiques. Le slogan « Cannes, la vie en
version originale » montre comment, par l’évènement, Cannes a pu gérer la transition entre une sociabilité hivernale liée à l’aristocratie au début du XXème siècle et l’accès du plus grand nombre à la plage comme station estivale.
Le phénomène de la décentralisation a amené les territoires à développer des stratégies culturelles telles que celle de la ville de Carhaix avec le Festival des Vieilles Charrues. Ce festival de musique est un exemple particulièrement parlant dans la mesure où le propos territorial a primé à l’origine sur le culturel. Il s’agissait bien, par la création d’un évènement potache et festif, de pouvoir retenir un temps autour d’un évènement les jeunes du pays en centre Bretagne – région dont la principale problématique est celle d’un solde démographique négatif. Nous aurions aussi pu zoomer sur l’exemple du Grand Paris où comment une ville capitale veux devenir une ville-monde2. Mais nous nous intéresserons ici au label « ville européenne de la
culture ». Les états ou les organisations communautaires et supranationales veulent jouer un rôle actif dans le développement et la valorisation de leurs territoires par la mise en œuvre de politiques et de dispositifs de labellisation. C’est le cas de l’Union Européenne qui met en œuvre des dispositifs du même type comme en
témoigne le label de « Capitale européenne de la culture ». Le projet Marseille-Provence 2013 sélectionné en 2008 s’étend sur un territoire qui regroupe sept intercommunalités du département des Bouches du Rhône et se déploie sur une aire géographique de 2,2 millions d’habitants. Il se présente comme participant du
processus de métropolisation du territoire. A un échelon international, la démarche Agenda 21 constitue un autre de ces dispositifs au centre duquel se trouve la question du développement durable des territoires locaux.
Si l’on se penche à présent sur les publics concernés par ces actions de développement territorial, il se dessine grosso modo deux catégories: les insiders et les outsiders3. Cette catégorisation est fondée sur leur appartenance ou pas au territoire en question. En cela, le territoire est disposé à signifier une identité. Mais, cette distinction semble assez peu représentative du sentiment qui peut émerger chez les publics lorsqu’ils sont interrogés sur leurs pratiques culturelles. Nous préférons substituer à cette catégorisation l’idée d’habitant temporaire qui introduit une dimension affective dans le rapport des individus à l’espace de leurs pratiques. L’identité est alors envisagée non pas en fonction d’une appartenance géographique mais d’un sentiment du « chez-soi », défini comme un rapport que l'individu va développer avec le territoire de ses pratiques. Les villes festivalières qui sont souvent transformées par la présence de l’évènement deviennent un nouveau territoire à habiter pour le public festivalier et les locaux : à chacun d’y prendre ou reprendre ses repères et ses habitudes. Redéfinir ainsi l’identité, c’est postuler son caractère fragmentaire, éphémère et fluctuant. L’identité ne s’appréhende donc pas comme un état mais comme un devenir.

Damien Malinas, Emilie Pamart, Myriam Dougados

2
Saskia Sassen, The Global City: New York, London, Tokyo, Princeton: Princeton University Press, 1991.
3
Edward Relph, Place and Placelessness, Londres, Pion, [1976], 1986.