vendredi, janvier 30, 2009

"American Pie" sur le campus d'Avignon

"American Pie" sur le campus d'Avignon
http://www.avignews.com/-american-pie-sur-le-campus-d-avignon-@/article.jspz?article=10542

Vingt spécialistes du cinéma ont planché durant deux jours (*) sur "le cinéma de Campus". Rencontre avec Damien Malinas, maître de conférences. Interview Campus.
Un «Film de campus», c'est quoi ?

C'est un genre cinématographique qui n'existe pas en France. Pourtant, ces films sont très connus en France puisqu'ils représentent 60% des films américains. Les meilleurs exemples sont "American Pie", "La Revanche d'une blonde" et même "Indiana Jones" puisqu'il est prof !
Pourquoi en France, on ne sait pas faire des «films de Campus»?

Tout simplement parce que les réalisateurs français sont formés dans les mêmes lieux que les élites. C'est à dire des écoles spécialisées comme la FEMIS et sont donc moins sensibles à l'univers universitaire.
Un «film de campus», c'est un film marketing ?

La réponse la plus évidente serait que les films de campus comblent un manque chez le public. Mais c'est un argument publicitaire avec lequel je ne suis pas entièrement d'accord.
Pourquoi?

Car certains films de campus montrent des vrais problèmes de société. Les réalisateurs américains ont aussi bien compris que la principale activité culturelle des étudiants c'est le cinéma! Ils ne font que les mettre en scène.
Pourquoi les ados y sont-ils toujours "niais"?

On ne peut pas dire ça ! Les personnages d'"Hélène et les Garçons" ne sont pas plus intelligents que les autres. En France, on a simplement une image plus pure des étudiants.
L'Université d'Avignon pourrait-elle devenir un "campus américain" ?

La volonté des responsables de l'Université n'est en aucun cas de transformer le site d'Avignon en campus américain. C'est vrai que l'université s'est engagée dans une politique de développement de la culture, du sport et des espaces verts à l'image de certains établissements américains.
Y a t-il un "message" dans ces films?

Ils reflètent les problèmes que connaissent les étudiants. Dans "High School Musical", les personnages illustrent bien le dilemme de la séparation du cocon familial ou encore comment choisir la bonne université pour faire du sport sans être loin de sa petite copine. Là, les difficultés sont montrées en chanson. C'est une façon amusante de parler d'évènements difficiles.
Après "American Pie 8: Campus en folie", à quand "American Pie : Avignon en folie" ?

Ça fait un peu titre de film porno ça, non ?! (rires). Je ne fais pas de futurologie mais je ne souhaite pas aux étudiants avignonnais d'avoir une tarte tatin sur les parties génitales !
Pour finir, votre «film de campus» préféré ?

Sans hésitations, Scream II. Le scénario est à tomber à la renverse !
(*) "campus or not campus" s'est déroulé à l'université le lundi 26 et le mardi 27 janvier.

A lire également :
le 27/01/09 : "Campus or not Campus", c'est quoi?
http://www.avignews.com/-campus-or-not-campus-c-est-quoi--@/article.jspz?article=10541

mardi, janvier 27, 2009

Scary movie à la Sorbonne

http://www.e-orientations.com/actualites/scary-movie-a-la-sorbonne-1972

Scary movie à la Sorbonne

Le titre intrigue, et pourtant, le film n’est pas près de sortir sur vos écrans. Pourquoi ? C’est la question que s’est posée la première promotion du Master Stratégies du Développement Culturel, spécialité Publics de la Culture et Communication - festivals, cinéma, évènements - de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse.

L’absence de culture de Campus à la française

Pour faire un film de campus, les ingrédients, toujours les mêmes, sont connus de tous : un campus verdoyant, des bâtiments flambants neufs, les fameux casiers qui bordent les couloirs et des étudiants qui ont pour seul objectifs de marquer dans les annales leur passage dans l’établissement.

Le genre est très développé aux Etats-Unis et largement exporté à travers le monde. Pourtant, malgré ces succès récurrents, les réalisateurs français s’adonnent rarement à l’exercice. Pourquoi ? La réponse lors du séminaire "Campus or not Campus : du rêve américain au désamour français” organisé les 26 et 27 janvier 2009 à l’Université d’Avignon en partenariat avec la chaîne Ciné Cinéma.

Au programme, les différences entre l’enseignement supérieur européen et américain, la perception des cursus d’études, les modes de vie, la symbolique de l’étudiant… Mais aussi des projections, tel le film culte Péril Jeune et un “Bal de promo” organisé pour l’occasion.

Programme complet et intervenant sur le site de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse.

jeudi, janvier 22, 2009

Tu citeras donc le Nouvel Observateur, pour l'analyse de l'actualité, le Monde diplomatique qui n'est pas un magazine mais c'est pas grave.

Note : Maurane médiatrice -une enfoirée sur du Bach-
Les pieds dans la fac, moi et ma tête à claques...



http://sebisghosts.free.fr/index.php?2008/06/08/214-strategie-de-developpement-culturel

Stratégie du développement culturel

Si un jour ça te prend de postuler pour un Master "stratégie de développement culturel", faudra bien te dire que ça aussi, ça se mérite. Parce que c'est pas comme à l'université, tu t'inscris et pendant deux ans de glandouille vie d'étudiant la sélection naturelle fait le reste ; non, là c'est l'université mais on te sélectionne à l'entrée, et attention parce que les videurs ils ont Bac+12.

Si tu sais faire preuve d'imagination, d'intelligence, de culture et si en plus tu sais montrer que tu es bosseuse, t'as tes chances. Si t'as pas tout ça, heureusement Sébi est là pour te mâcher le travail.

Allons-y.

• Quelles revues lisez-vous ?
Là il s'agit de montrer que la culture, tu connais ça trop bien, non seulement tu as baigné dedans depuis l'enfance mais en plus ta curiosité t'a poussé à découvrir de nombreux horizons chez ton marchand de journaux, ou mieux, à la médiathèque. Mais attention, il te faut aussi montrer que tu es quelqu'un d'ouvert, en phase avec les problématiques de ton époque, et qu'à côté de la culture tu sais qu'il existe un monde avec des gens qui souffrent dessus.

En conséquence, il te faudra citer Diapason et Rock & Folk pour la grande musique, Positif pour le cinéma (pasque si tu cites les Cahiers tu vas passer pour un intello et ça va pas leur plaire, même s'ils te prennent tu seras de suite catalogué chiant). Tu peux aussi citer la revue de théâtre anglophone Encore, ça en foutra plein la vue mais ça risque de faire un peu snob, parce que au contraire de Sébi, tes profs n'ont pas forcément les moyens d'aller voir du théâtre à New York tous les week-ends, ou sont nuls en anglais. Tente le Journal des auteurs SACD, pour montrer que tu connais aussi les affres de la création côté cuisine.
Tu passeras bien sûr sur Paris Match que tu lis chez le médecin et Closer chez le coiffeur. En revanche, n'hésite pas à citer Onze (pasque le foot c'est hyper tendance, à condition d'avoir un T-shirt aux couleurs du drapeau brésilien)(sinon c'est juste beauf) et Hot vidéo (pasque le porno aussi ça peut être super hype si comme Evelyn tu sais mettre le discours autour)(et surtout si tu es une fille).

• Quels magazines lisez-vous ?
Déjà tu auras noté la nuance entre revue et magazine. Moi non, mais heureusement je fais travailler des stagiaires qui eux savent des choses.
Donc là la question a pour objectif de déterminer si tu es de droite ou de gauche. Dans ton intérêt, évite de montrer que tu es de droite : les sélectionneurs veulent des gens lucides, pas des simples d'esprit.
Tu citeras donc le Nouvel Observateur, pour l'analyse de l'actualité, le Monde diplomatique qui n'est pas un magazine mais c'est pas grave, ça fera de toi un altermondialiste engagé, Télérama car tout le monde le fait et c'est pas le moment de te faire remarquer, De l'air parce que tu es quelqu'un de branché, la Décroissance pour montrer que tu as dix ans d'avance sur les autres.
Ayant ainsi assuré tes arrières, tu pourras citer le Point, pour montrer que tu es quand même magnanime et que tu sauras opposer quelques arguments provocateurs dans les milieux mondains où tu auras l'occasion d'évoluer (du style : "Mais qui va payer ?!").

(Au passage, on peut regretter qu'ils ne demandent pas "Quels blogs lisez-vous", parce qu'en citant le Foutoir de Sébi t'étais prise d'office.)

• Quelles différences faites-vous entre information, communication et expression ?
Ne te laisse pas impressionner par une question pareille, en fait c'est très simple.
L'information a pour vocation de décrire les faits et rien que les faits, de façon objective.
L'expression, c'est quand tu donnes ton avis et rien que ton avis, de façon très subjective.
La communication, c'est le mélange des deux. Tu donnes ton avis mais tu le tournes de façon suffisamment habile pour faire croire que c'est de l'information. Par exemple, quand les hommes politiques commencent leurs phrases par "Les Français ont le sentiment que / savent que / ont envie que", ce n'est pas de l'information. C'est de la langue de bois.

• Donnez cinq mots-clés pour définir un festival.
Bon ça, facile : subventions, mondanités, drogue. Stagiaires. Jolies.

• Quel ouvrage de sciences sociales avez-vous lu avec plaisir cette année ?
Ouh là, bigre.
L'acteur et le système de Michel Crozier et Erhard Friedberg.
Nan c'est pas vrai, c'était en 1995 et plutôt même dans la torture. Mais quand même, n'oublie pas de le citer.

• Ecrivez en cinq lignes le synopsis du film de fiction que vous aimeriez voir réaliser par Jacques Audiard.
Attention, il y a un piège ! Par Jacques Audiard, tu ne dois sûrement pas comprendre Michel Audiard, son père. Tu es censé être quelqu'un de cultivé, je te rappelle. Si tu confonds les deux, c'est un peu la honte. Et la porte assurée.
Une fois évité l'écueil, c'est un jeu d'enfant. Maintenant tu te débrouilles, tu es grande.

Pour finir, quelques questions subsidiaires.
Quel(le) est :
• le seul livre que tu conseillerais à ton meilleur ami :
Un démocrate, Mick Jagger, 1960-1969 de François Bégaudeau. Ne discute pas, c'est parce que c'est le plus grand livre du monde.

• le seul film que tu conseillerais à ton pire ennemi :
Là tu pourrais citer un film de merde, par vengeance, mais ce serait tomber dans un nouveau piège. Tu te destines à faire du développement culturel, c'est à dire inciter des gens que tu n'aimes pas à aller voir des trucs de qualité et/ou hermétiques. Dans cet esprit tu citeras donc plutôt Magnolia de Paul Thomas Anderson.

• la seule musique que tu pourrais écouter en boucle pendant 24 heures :
Attention, ta réponse peut en révéler long sur ta personnalité. Evite les artistes jouant chez les Enfoirés, ça marque mal. Ne fais pas trop original en citant Marylin Manson ou Sigur Ros. Joue la sécurité, suggère le raffinement avec un truc de Jean-Sébastien Bach. Surtout pas Mozart ou Beethoven, ça fait France Loisirs.

• le seul personnage de téléréalité avec qui tu aurais passé une soirée par curiosité :
Julien Doré est sûrement très côté cette année, mais en futur médiateur culturel tu préféreras la pionnière Loana (surtout si tu es un garçon).

• le personnage public qui incarne le mieux, pour toi, la culture aujourd'hui :
Si tu as une idée, tu peux t'amuser à aller répondre à ce petit malin qui demande carrément à Internet ce qu'il doit mettre sur son dossier, quel culot. Je te propose de citer au choix Mireille Mathieu, Faudel et Enrico Macias. Tu montreras au moins que tu as de l'humour.


Au fait, je décline toute responsabilité si tu te fais recaler. Je veux bien rendre service mais c'est pas une raison pour pas réfléchir par toi-même des fois aussi.


Sébi | Ghost in the Machine | Date: dimanche 8 juin 2008 | #214 | rss


Ils l'ont dit :

Gravatar Le dimanche 8 juin 2008 à 12:22, par Zoic :: email :: site :: #

D'où sort ce billet ? Tu te venges d'un entretien ?

Et c'est pas gentil pour Magnolia... Tu as été soudoyé par Tof, je suis sûr (ou c'est de la pure provoc ;-)... ça marche !)


Gravatar Le dimanche 8 juin 2008 à 12:45, par Sébi :: email :: #

Hi hi ! C'était juste spéciale dédicace Zoic pour voir en combien de temps tu réagirais... Moins d'une heure, bravo !
Sinon, c'est pas tellement méchant de ma part : de tous les avis que j'ai pu entendre sur ce film, il y a ceux qui le trouvent génial et ceux qui n'ont pas compris. Moi je m'en fous, j'ai plutôt bien aimé.
Bon mais je ne me venge de rien du tout, et ne porte aucun jugement sur un tel master jedi. Ce billet est une juste une caricature d'une certaine image de la culture.


Gravatar Le dimanche 8 juin 2008 à 14:49, par Gilsoub :: email :: site :: #

J'aime bien ta définition de festival, tellement vrai des fois... En tout cas, je retrouve dans ton jury, nombre de personnages qu'il m'arrive de croiser dans mon boulot... Et quand ils ne sont pas marrant (souvent malgré eux) quesqu'il sont chiant !


Gravatar Le lundi 9 juin 2008 à 13:40, par crevette :: email :: site :: #

et fait gaffe, pour sortir moi meme de ce genre de formation, tu est sélectionné en première année, et BAM! en deuxième aussi! et par des "videurs" pas toujours fut fut... D'ailleurs, ou est ce que tu as postulé? Avignon?


Gravatar Le lundi 9 juin 2008 à 13:42, par crevette (again) :: email :: site :: #

autant pour moi... au vu de ce questionnaire "à la con", tu as certainement du postuler à avignon. J'en sors, alors à bon entendeur... je détiens le kit de survie!


Gravatar Le lundi 9 juin 2008 à 17:23, par SKAL :: #

J'adore ce vrai-faux fake, ca fait genre article de MEDIAPART intelligent, élitiste, trop long ... Mais cela donne envie de lire "Un démocrate, Mick..." Ca m'a fait aussi penser, en d'autres lieux et d'autres circonstances à la question ...on : quelle est la différence entre l'éthique la morale ? c'est la premiere fois que j'arrive à placer Mediapart dans un com de blog !


Gravatar Le lundi 9 juin 2008 à 18:28, par Sébi :: email :: #

@ Gilsoub : heureusement, c'est la définition la plus péjorative d'un festival !
@ crevette : non, non, je n'y ai pas postulé, j'ai passé l'âge ! Je suis juste tombé sur un dossier de candidature par hasard. (bienvenue !)
@ crevette (again) : moi je trouve pas que le questionnaire soit si con. Les questions sont plutôt pertinentes... et rigolotes, ce qui m'a donné envie d'y répondre.
@ SKAL : "élitiste", "trop long", c'est exactement ça ! Tu as oublié "cynique" et "prétentieux". Heureusement, c'est pour de faux. Si tu veux Mick, je te le prêterai !


Gravatar Le lundi 9 juin 2008 à 20:27, par Anders :: site :: #

ahah! un fake aux olives!


Gravatar Le mardi 10 juin 2008 à 19:20, par Aurel' :: site :: #

Mick Jagger et Romain Duris dans un Star Wars réalisé par MICHEL Audiard.... Info ou Intox ?


Gravatar Le mercredi 11 juin 2008 à 13:24, par Jénorme :: site :: #

Julien Doré, il est un peu nul comme mec, non ?! On le voit partout en ce moment, mais je ne comprends pas pourquoi. En même temps, sur RTL, ils nous passsent en boucle du Maxime Leforestier et du Moustaki. C 'est moche la culture française en ce moment. Et les petits festivals disapraissent les uns après les autres parce qu 'il n 'y a pas de subventions pour payer les mondanités qui se droguent avec les jolies stagiaires.


Gravatar Le mercredi 11 juin 2008 à 19:02, par Sébi :: email :: #

@ Anders : tu parles de ce truc in-fake-t ?
@ Aurel' : je sais pas, mais ça pourrait peut-être faire un bon Star Wars, pour une fois.
@ Jénorme : heureusement, il y a Didier Super !


Gravatar Le mercredi 11 juin 2008 à 22:01, par Aude :: email :: site :: #

Je n'aurais jamais été reçu, c'est sur. Tout ça me rappelle un peu les conversations à la sortie du théâtre. Mon copain est comédien et reste toujours discuter après les pièces. J'ai parfois l'impression d'écouter des dialogues surréalistes.


Gravatar Le mardi 15 juillet 2008 à 11:21, par juju :: #

salut sébi, je voulais juste savoir si tu avais fais cette formation à avignon, je cherche des gens qui pourrait m'en dire un peu plus ... histoire de savoir ou je vais , merci !


Gravatar Le mardi 15 juillet 2008 à 12:55, par Sébi :: email :: #

@ juju : non je n'ai pas suivi cette formation, mais demande à crevette (adresse e-mail un peu plus haut dans les comms), je crois qu'elle l'a faite.


Gravatar Le mardi 7 octobre 2008 à 09:07, par Damien M :: site :: #

"Si tu sais faire preuve d'imagination, d'intelligence, de culture et si en plus tu sais montrer que tu es bosseuse, t'as tes chances."

Merci pour ce billet qui dédramatise l'entrée en master en exagérant certains pour les rendre plus lisibles.
Vous avez tout à fait raison dans votre introduction sur ce qui permet d'entrer dans la formation : imagination, intelligence, culture, bosser. Je rajouterai juste la notion primordiale de projet. D'autre part, vous donnez de bons conseils (pas que), sauf que nous sommes un moins pervers que ce que vous imaginez. Pourtant, et je le répète, l'imagination est bien un des critères qui président à l'entrée en master. Je précise que je lis Paris Match, j'apprécie les cahiers, positif, mais aussi studio. Bref, vous seriez recruté à l'oral, même si vous êtes un peu hypercorrect.
Très cordialement,
Damien Malinas
un des bac + 12 et pour faire court :Responsable du MASTER PUBLICS DE LA CULTURE ET COMMUNICATION -Festival Cinémas Événements Télévisions- de la mention Stratégies du développement culturel du Département des Sciences de l'Information et de la Communication


Gravatar Le mercredi 8 octobre 2008 à 08:56, par Sébi :: email :: #

@ Damien M : trop d'honneur ! :-)
(hypercorrect, moi ?! quelle déception !)


Gravatar Le mercredi 8 octobre 2008 à 20:51, par Un hyper correct :: #

Damien M., Bac+12 ? Bac+8 c'est déjà bien assez...


Gravatar Le mercredi 8 octobre 2008 à 21:16, par Sébi :: email :: #

Il faisait allusion à la fin du premier paragraphe I guess.

mercredi, janvier 21, 2009

Avis Aeres Stratégies du développement culturel

Précision : la lisiblité de l'enseignement en anglais a été améliorée et le master continue et approfondit son projet dans la même dynamique en étant à l'écoute des retours de l'AERES.



Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): A
Avis global :
Cette mention de master est reconnue nationalement et internationalement. Elle repose sur l’activité d’un laboratoire en information communication reconnu dans le domaine des stratégies et du développement culturel. On ne s'étonnera donc pas de la grande cohérence d’ensemble du dossier, avec des objectifs précis pour un master
professionnel et le développement d’un pôle fort de recherche, dans une approche interdisciplinaire des pratiques de communication liées à la culture. Ce master possède de plus l'atout d'une implantation au cœur d’une ville et d’une région riche culturellement, permettant de vraies synergies avec les partenaires du secteur.
Deux perspectives sont bien mises en évidence pour favoriser l’employabilité des diplômés : les métiers de l’amont (chargés de mission pour l’expertise) et les métiers de l’aval (responsables de la gestion des projets et de
l’action culturels). L’accent est mis sur l’adéquation des emplois émergents dans les secteurs et les profils requis, le développement de compétences collectives (les activités en équipe) et les capacités d’adaptation personnelles et à la mobilité professionnelle et géographique.
L’analyse des résultats antérieurs de l’insertion professionnelle depuis plusieurs années (2004-2005) sont bons pour le secteur culturel (6% seulement d’étudiants non insérés après 18 mois) ; les types de métiers liés à l’embauche
ne sont hélas pas précis.
La synergie des ressources (recherche, dispositifs pédagogiques, professionnels, institutions culturelles), et le développement de pratiques collaboratives sont bien mis en valeur et constituent la force et l’intérêt du projet.
En conclusion, une excellente mention de master qui a reçu un avis très favorable de l’université et qui justifie pleinement son renouvellement.
2
Points forts :
• Ce projet est particulièrement bien ancré dans le contexte universitaire et régional ; en témoignent les nombreuses lettres de soutien émanant d’organismes culturels régionaux, dans lesquelles l’accent est mis sur la densité et la qualité des partenariats, tant au plan de la recherche que des fortes opportunités d’emplois.
• Une formation bien équilibrée, appuyée sur la recherche, avec des liens internationaux et dont les différentes finalités professionnalisantes sont claires.
• Une formation qui se soucie beaucoup du projet et devenir de l’étudiant sur la base d’une formation bien ciblée. (L’annexe sur les compétences est remarquable) et dont les effectifs correspondent aux besoins.
Points faibles :
• Seul l’anglais est proposé comme langue vivante et son apprentissage et son évaluation ne sont réellement présents qu’au S1, le S3 ne proposant que 9 heures.

Publics de la culture et communication : festivals, cinémas,
télévision, événements.
Appréciation : A
Le projet est de s’intéresser aux dynamiques culturelles. Il s’agit d’« étudier l’ensemble des réalités attachées
au développement de projets de communication et des expertises sociologiques des publics pensées à l’aune de leur
contexte socio-économique, politique et organisationnel en se centrant sur les grands festivals et les médias culturels.
Les objectifs sont clairs et adaptés à une spécialisation du master originale qui permet de suivre les évolutions
culturelles. L’entrée semble toutefois plus se situer du côté institutionnel que des pratiques des publics. La formation
sert à former des cadres aptes à comprendre et à intervenir dans le domaine des festivals, des événements culturels,
du cinéma en se centrant sur l’analyse de leurs publics et la communication qui en découle. La spécialité conduit à
des métiers très divers quant aux compétences demandées : des « concepteurs d’événements culturels ou de
4
festivals, des administrateurs culturels, des webmasters d’institutions culturelles, des directeurs de services de
communication, des chargés d’exploitation culturelle ».
L’adossement à la recherche est excellent, le travail est en lien direct avec le laboratoire et d’autres
laboratoires du domaine, français et étrangers.
C’est une très bonne spécialité, elle est originale et les objectifs prennent en considérations les évolutions des
mondes de la culture. Avis très favorable pour cette spécialité. Compte tenu des objectifs scientifiques, les contenus
et l’équipe permanente pourraient s’ouvrir à d’autres disciplines notamment l’économie ou l’ethnographie.
Points forts :
• Une très grande cohérence et de bons résultats antérieurs.
• Une ouverture à des formes d’appropriation qui prennent en compte les évolutions du domaine
culturel.
• Une originalité dans l’ensemble des formations du domaine culturel.
• Une équipe pédagogique très solide.
• Des liens forts avec la recherche.
• Il existe des partenariats avec plusieurs universités étrangères.
Point faible :
• Au vu des intitulés, une relative fermeture des contenus qui ne prennent pas suffisamment en compte
l’environnement socio-économique et politique.
5
Recommandations
Sur le plan du contenu : une réflexion pourrait s’ouvrir pour mieux aborder les questions territoriales et les
reconfigurations actuelles du secteur culturel.

Masters culturels La vraie cote des diplômes 2009

ht

Le nouvel Observateur étudiants, La vraie cote des diplômes 2009. Du diplôme à
l’emploi. S’orienter malin, p 83-84
Masters culturels
Peu d’élus
La valeur ajoutée de ces bac +5, c’est la passion. Côté jobs, peu d’élus et des
salaires fort modestes. Et pour les décrocher la compétition est féroce. […]
Une inflation de formations […]
Même constat à Avignon, où les candidats pour le Master Stratégies du
développement culturel sont passés de 700 à 500. Mais l’explication de cette
baisse est aussi ailleurs, dans la multiplication des formations
universitaires. Une récente étude du ministère de la Culture les a chiffrées à
près de 300, rien que dans le domaine de la gestion et de l’administration de
la culture. Parmi ces diplômes, un tiers ont été crées depuis 2004 ! […]
Quelques diplômes stars […]
Leurs points communs ? Une sélection drastique à l’entrée et une insertion
professionnelle relativement réussie. Certains étudiants sont même recrutés
avant d’avoir rendu leur mémoire ! Les responsables du master Stratégies du
développement culturel, à Avignon, s’enorgueillissent d’avoir vu plus de la
moitié de la promo 2008 se caser avant la fin du cursus… Autres atouts de ces formations renommées : « Elles donnent du réseau », selon Jean-Pascal Quilès, le
directeur adjoint de l’observatoire des politiques culturelles (OPC). Le réseau
le plus précieux est celui des anciens élèves. Plus le master est ancien, plus
il y a de chances qu’ils aient fait carrière et soient susceptibles d’aider les
jeunes sortants. Autre réseau fondamental : celui que l’université a tissé avec
le monde professionnel. Ainsi, les étudiants du master d’Avignon travaillent
chaque année sur des projets concrets avec le Festival et la chaîne Ciné
Cinéma. […]
« Mener sa petite enquête » […]
Tout ce qui va dans le sens d’un rapprochement entre théorie et pratique est
également bon signe, puisqu’on reproche souvent à la fac de former des jeunes
gens peu ancrés dans le concret. Exemple à Avignon : les étudiants font un
bilan de compétences à la fin de leur cursus. « Ils rencontrent des anciens,
des professionnels qui les aident à transformer leurs connaissances et leurs expériences en compétences et à les orienter en vue de futurs entretiens d’embauche », résume Damien Malinas, un des responsables du master.
Viser les bonnes spécialités […]
Autre raison garder espoir, les fondations, qui pourraient devenir une nouvelle
niche dans ce marché de l’emploi culturel très fragmenté. Un indice : Poppy
Sallinger, la veuve du journaliste Pierre Sallinger, a confié en 2008 un
travail de réflexion autour de sa fondation à deux étudiants du Master
d’Avignon. Conclusion : le dynamisme du secteur ne se dément pas. Certes, s’y
frayer un chemin peut ressembler à un parcours du combattant. Mais une
formation solide et une bonne dose de motivation permettront aux vrais
passionnés de trouver leur place…

lundi, janvier 05, 2009

Séminaire les 26 et 27 janvier 2009 Université d’Avignon - Cinéma et Campus - Entre rêve américain et désamour français : les enjeux d’un genre

- Cinéma et Campus - Entre rêve américain et désamour français : les enjeux d’un genre

http://cinemacampus.unblog.fr/2008/12/28/soiree-cinefils-filles-au-pathe-cap-sud-davignon-le-26-janvier-2009/



Séminaire les 26 et 27 janvier 2009 Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Depuis les années 70, l’eldorado universitaire américain n’a cessé de fasciner l’industrie cinématographique des Etats-Unis par ses établissements richement dotés, ses campus rutilants et ses bibliothèques gorgées d’ouvrages. Cette industrie, profondément ancrée dans la culture américaine, ne semble pas inspirer les réalisateurs français, encore peu nombreux à avoir abordé ce thème du campus. À travers ce séminaire, il s’agit de comprendre en quoi le genre « Film de campus » s’inscrit dans une logique sociale et économique propre à l’Amérique ? Et pourquoi reste-t-elle peu exploitée en France ?

Naissance du projet

Ce séminaire est organisé à l'occasion d'un projet d'étude réalisé par 11 étudiants de Master 2 “Publics de la Culture et Communication” de l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse. Ce projet consiste a effectuer la recherche documentaire necessaire pour la réalisation d'un documentaire traitant du film de campus. Celui-ci sera diffusé en septembre 2009 sur l'une des chaînes de Ciné Cinéma.

Pourquoi développer un tel projet à l'Université d'Avignon?

Même si sa vitrine la plus visible reste son prestigieux festival de théâtre, la ville d'Avignon se distingue avant tout par une cinéphilie hors-normes. En terme de fréquentation statistique des salles de cinéma, elle s'avère devancer toute les autres ville de France.

Par son caractère scientifique et professionnel, l'Université se trouve être le lieu de prédilection pour traiter de cette situation cinéphilique unique, ce que n'a pas manqué de faire le laboratoire Culture et Communication de l'Université d'Avignon à travers ces travaux sur le cinéma dirigés par Emmanuel Ethis. Dans une période de changements majeurs dont l'autonomisation constitue l'exemple le plus flagrant, l'Université est plus que jamais médiatisée et débattue. Dans ce contexte, ce projet d'étude répond à un besoin grandissant de penser et repenser les représentations universitaires circulant dans notre paysage culturel, ainsi que leurs significations et évolutions.

Soirée Cinéfils & filles au Pathé Cap Sud d’Avignon le 26 janvier 2009

Ce séminaire donnera lieu à une soirée exceptionnelle organisée par l'association cinéphilique de l'Université d'Avignon “Cinéfils & filles“

Le lundi 26 janvier, tous les intervenants, professeurs et étudiants sont conviés à venir au cinéma Pathé Cap Sud à 20 h découvrir ou redécouvrir le film de Cédric Kalpisch Le Péril Jeune (1995). Enfin, la soirée se poursuivra dans les locaux de l'Université d'Avignon où un bal de promo “Babos” sera l'occasion de vivre une soirée étudiante bien française….

jeudi, janvier 01, 2009

Le pouvoir des fleurs







Un festival pour Avignon ?



De belles initiatives qu'on aimerait voir à Avignon.

http://www.lalorgnette.fr/rennes/139-jardins-suspendus.html


Le CAMPUS Vert vous souhaite la bienvenue dans l'un de ses studios à la ferme.

Les agriculteurs qui vous accueillent aujourd'hui ont choisi d'héberger des étudiants dans leur ferme car ils croient aux bonnes conditions de vie qu'offre la campagne. Il est vrai que notre association le CAMPUS vert n'est pas banale.

Cette formule d'hébergement est aujourd'hui reconnue pour différentes raisons :

- elle est originale et sympathique,

- elle s'organise autour d'une charte de qualité qui garantit à chaque locataire de trouver un studio meublé, équipé, avec un loyer modéré et un accueil chaleureux,

- elle regroupe des agriculteurs au sein d'une même fédération et les rend plus forts.

Mais si la chance nous sourit c'est aussi grâce à vous, étudiants et stagiaires, qui nous faîtes l'honneur de bien vouloir vivre un moment à nos côtés.

Nous espérons que cette formule vous conviendra et qu'elle contribuera à la réussite de vos études. Nous souhaitons que vous en gardiez un bon souvenir.

Votre satisfaction sera notre plus grande récompense Bon séjour au CAMPUS Vert et bonne réussite !



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Unitaire, Fac Verte est le réseau universitaire de toutes les écologies

« Fac Verte – l’écologie universitaire » n'est pas un syndicat comme les autres... Ouvert à toute la communauté universitaire (étudiants, enseignants-chercheurs, IATOS, ...), Fac Verte promeut l’écologie dans le champ de l’enseignement supérieur.

Indépendante et démocratique, Fac Verte défend la solidarité, l’environnement et la démocratie. Car nous avons l’audace de croire que nous pouvons changer le monde. Face à l’individualisme exacerbé, le consumérisme, le défaitisme qui nous accablent tant aujourd’hui, nous ne nous résignons pas et agissons très concrètement dans nos facs, nos labos, nos bureaux.

Né à l’automne 2003, Fac Verte est désormais présente dans plus de 10 académies. Présente au quotidien sur le terrain, par des pratiques associatives et syndicales, à l’écoute de tous, nous portons aussi dans les conseils de nos universités et des CROUS – fort de nombreux élus – nos valeurs pour un monde soutenable et désirable.

Fac Verte ne cherche pas à vous offrir la Lune. Juste la Terre.

Ensemble, faisons de nos universités le laboratoire d’un autre monde.

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Fac Verte en quelques dates


* Mai 2003 : une équipe de Jeunes Verts, animée par Alexis Deck et composée notamment de Julien Sage, Pablo Matus, Mariannick Saoût, Elen Thoumine, Sylvio Bohr, … participe au contre-G8 à Evian.

* Juin 2003 : cette équipe décide de poursuivre le rassemblement des écologies, en dehors de toute structure politique, en inventant une nouvelle forme d'organisation, qui se tourne prioritairement vers les universités.

* Septembre 2003 : adoption du texte fondateur de Fac Verte « Le Réveil ». « Unitaire, Fac Verte est le réseau universitaire de toutes les écologies. »

* Décembre 2003 : Elen Thoumine, secrétaire générale de Fac Verte, est élue au CA de l’université de Nanterre.

* Mars 2004 : Fac Verte se présente pour la première fois à des élections CROUS sur l’académie de Rouen et crée la surprise en soulevant plus de 12 % des suffrages.

* Juin 2004 : un troisième groupe se forme à Aix-en-Provence.

* Mars 2005 : Fac Verte arrive à Grenoble.

* Septembre 2005 : Toulouse, Lille, Sciences-Po Paris … Fac Verte continue son implantation.

* De février à avril 2006 : partout Fac Verte se bat pour le retrait du CPE et appelle à la tenue d’Etats Généraux de la Jeunesse.

* Mars 2006 : élections Crous. Fac Verte présente les listes « Défendre les étudiants, protéger la planète » dans 9 académies et obtient 7 élus, devenant la 5ème force étudiante en France. Majoritaire dans l’académie de Rouen, Eléonore Deck est élue vice-présidente étudiante du Crous de Haute-Normandie. Joël Gombin, d’Aix-Marseille est élu au Cnous en tant que suppléant, suite à un accord technique avec la Fage.

* Septembre 2006 : suite à un processus de démocratie participative et d’un référendum militant, sortie du Livret de l’écologie universitaire (2 MB) . Les bases théoriques et évolutives de Fac Verte sont posées.

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2-3-4 novembre 2006 : Journées unitaires de l’Ecologie Universitaire et Assemblée Générale de Fac Verte à Rouen autour du slogan « Génération précaire, génération effet de serre : l’écologie pour en finir avec la galère ! ». Alexis Deck, le président fondateur, passe la main à Gaël Roustan et Adrien Meguerditchian, qui sont élus coprésidents fédéraux. Fac Verte se dote de nouveaux statuts en devenant une fédération de groupes académiques. Une motion sur l'éthique de l'engagement (27 KB) est adoptée, ainsi qu’un contrat d’objectifs. (30 KB)

* Février 2007 : Fac Verte est désormais officiellement composée de 7 groupes académiques, de nombreux autres groupes étant actifs.

* Avril 2007 : Dohina Khan prend le relais d'Adrien Meguerditchian à la coprésidence.

* Mai 2007 : Lancement du nouveau site web de Fac Verte.