jeudi, octobre 09, 2008

Vérité...s

Ce dont on ne peut parler, il faut le taire.

Ludwig Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus.

L'histoire n'est pas une petite épargnante, elle est faite de hasard et de contingences.
Paul Veyne, Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ?.

Un air de famille

A Célian et Nathan : une belle vie

L’obstétrique traditionnelle consiste à surveiller un phénomène physiologique en se tenant prêt à intervenir à tous les instants. L’obstétrique moderne consiste à perturber ledit phénomène de telle sorte que l’intervention devienne indispensable à l’heure exacte où le personnel est disponible. Beaucoup plus pratique car on évite ainsi des soirées de gala ratées parce que l’on est en retard et des dîners

Y M

http://www.em-consulte.com/article/113561

L'Université d'Avignon s'inquiète du sort de l'OLRAP


L'Université d'Avignon s'inquiète du sort de l'OLRAP
Vendredi 3 octobre 2008

Le concert de l'OLRAP

Le 14 mai dernier, l’Orchestre Lyrique de Région Avignon Provence (OLRAP) venait à l’Université pour jouer la 7ème symphonie de Beethoven dans la cour d’honneur du site sainte Marthe.
Devant le succès rencontré et l’enthousiasme de la communauté universitaire, il avait été entendu que nous renouvellerions cette expérience dès l’année suivante.

Nous apprenons aujourd’hui que l’OLRAP, dans une situation critique, est menacé de disparition et que le mouvement de construction des publics engagé l’année dernière ne pourra peut-être pas continuer. En témoignage du soutien de la communauté universitaire et de son président envers toute l’équipe de l’OLRAP, nous vous proposons de nous souvenir ensemble de ce qu’une telle formation peut apporter à ses publics.

Extrait du courrier du Président à Jonathan Schiffman.
« […] Les retours enthousiastes suscités par votre présence nous encouragent dans la voie engagée avec vous et nous espérons pouvoir renouveler cette expérience. Les 300 personnes venues assister à la 7ème symphonie de Beethoven sous votre direction, rassemblaient l’ensemble de notre communauté : Etudiants, personnels administratifs et enseignants chercheurs ont, pour certains et comme certains indices ont pu nous le signaler, vécus leur première fois grâce à vous. […] Je suis heureux de vous faire part du succès de cette représentation et vous remercie encore de votre implication dans la construction de la communauté universitaire comme public. Nous espérons vous avoir offert un accueil à la hauteur de la qualité de votre prestation et pouvoir vous accueillir pour de nouvelles Premières fois dans notre université. » Emmanuel Ethis, Président de l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse.

Extraits de messages des personnels de l’Université
« Ecouter le deuxième mouvement de la Septième symphonie de Beethoven m'a toujours procuré la sensation de renchérir l'apanage de tous les dieux. L'oreille absolue ou l'oreille musicale, au choix des destinées, se fait matériau propre à résoudre le métissage de toutes les langues, de toutes les croyances, de toutes les sciences... Tous les plaisirs se télescopent. Les mêmes images, frénétiquement visuelles, m'assaillent. Je parle en leur nom... » Patrick F., personnel de l'Université d'Avignon.

« Je voudrais vous féliciter de votre belle initiative: donner à chacun l'occasion de découvrir ou de renouer avec la musique classique. J'ai passé un très agréable moment, chargé d'émotion, et je vous en remercie. »

« Quelle bonne initiative!... J'ai passé un très agréable moment, plein d'émotion, et je remercie vivement les musiciens et toute votre équipe. Décidément, cela "bouge"; à l'Université d'Avignon! » Marie Hélène E. , personnel de l'Université d'Avignon.


http://www.univ-avignon.fr/fr/actualites/concert-de-lolrap-a-luniversite-davignon.html

http://www.ledauphine.com/index.jspz?chaine=27&article=61650&xtor=RSS-27


Le Vaucluse à la traîne : "Le plus bas niveau national de diplômés"
par La Rédaction du DL | le 08/10/08 à 07h35



Dynamique, clair, ambitieux, il a su donner hier, à cette conférence de presse de rentrée universitaire voulue par le recteur d'académie. Car Emmanuel Ethis, le président de l'Université d'Avignon, a su d'emblée évoquer du concret. « Le département du Vaucluse a cette particularité d'avoir le plus bas niveau de diplômés en France. Nous avons aussi un gros travail à faire sur ce point ! Comment ? En faisant tous les efforts dans nos formations universitaires pour aider à la fois les plus forts, comme les plus en difficulté ! Sur 100 % d'entreprises créées dans le Vaucluse, 60 % disparaissent aussi vite, car elles ne recrutent pas assez rapidement d'étudiants diplômés ! "
Un budget en hausse de 26 % pour l'Université d'Avignon

Dans ce but, l'Université d'Avignon entend développer "ses échanges" avec la CCI, l'ANPE et l'Apec. Le président a encore mis l'accent sur les différents chantiers prioritaires à ses yeux : celui concernant la "réussite en licence" -enjeu pour vite grossir le chiffre des diplômés- le développement du "tout numérique" au sein de la Bibliothèque et l'échange prononcé de culture(s) au sein même de l'Université, « pour rechercher la qualité ». Pour cela, il pourra compter sur une aide conséquente. Avec une dotation ministérielle (l'une des plus importantes en France) qui fait augmenter le budget de l'Université de 26 %. Emmanuel Ethis, avec une certaine fierté, affirme que son université veillera cette année "elle-même" à la répartition de ce budget, sans avis extérieur...

Il a conclu en insistant sur le fait qu'il sera « très attentif » à la question du développement du logement étudiant à Avignon, « gros point noir, toujours », selon lui...
De son côté, le recteur d'académie Jean-Paul de Gaudemar n'a pas donné de chiffres concernant les effectifs pour cette rentrée. Il a principalement voulu insister sur deux choses. Un « rééquilibrage budgétaire » à réaliser dans la recherche, entre le public et le privé. Une augmentation une nouvelle fois conséquente du budget général pour 2009, en progression de 6,5 %. Et ce malgré « une bien mauvaise nouvelle » ; le fait avéré dans les chiffres, cette fois-ci, que les universités du pays ont perdu 15 % d'étudiants depuis la fin des années 1990.

http://www.ledauphine.com/index.jspz?chaine=20&article=61899&xtor=RSS-20

EDUCATION
De moins en moins d'étudiants, et de diplômés...
par La Rédaction du DL | le 09/10/08 à 05h40


Le recteur de l'académie d'Aix-Marseille, Jean-Paul de Gaudemar, avait convié hier les présidents des universités pour donner les grandes orientations et lancer ou relancer les grands chantiers pour cette nouvelle rentrée universitaire. A préciser, d'emblée, et c'est important, que le recteur n'aura communiqué aucun chiffre concernant les nouveaux effectifs pour 2008-2009.
15 % d'étudiants en moins depuis la fin des années 1990

Par contre, il n'a pas évité de lancer cette "mauvaise nouvelle", avec le fait avéré que "les universités du pays ont perdu 15 % d'étudiants depuis la fin des années 1990. " Une triste réalité, car, dans le même temps, et toujours d'après le recteur, "c'est un budget en hausse de 35 % dans le domaine de l'enseignement supérieur et la recherche qui aura été consenti par l'Etat" sur la même période... D'ailleurs, le recteur a précisé que le budget prévu dans le projet de loi de finances, et qui devrait bientôt être accepté, prévoit pour 2009 une nouvelle progression de 6,5 % pour Aix-Marseille dans le domaine de l'enseignement supérieur et la recherche. Le recteur a ensuite évoqué la nécessité d'effectuer un "rééquilibrage", cette année, dans la recherche, suivant qu'elle soit publique ou privée.
L'intervention très remarquée du président de l'Université du Vaucluse

Sur un plan général, des gros efforts, encore, et comme l'année dernière, sont annoncés dans le cadre du plan "réussite en licence", véritable étape charnière pour l'étudiant pour être par la suite dôté d'un solide diplôme. Emmanuel Ethis, le jeune président de l'Université d'Avignon, a su hier poser les véritables problèmes du moment touchant nos universités, en avançant du concret. "Le Vaucluse a cette particularité d'avoir le plus bas niveau de diplômés en France. Nous avons aussi un gros travail à faire sur ce point ! Comment ? En faisant tous les efforts dans nos formations universitaires pour aider à la fois les plus forts, comme les plus en difficulté ! Sur 100 % d'entreprises créées dans le Vaucluse, 60 % disparaissent aussi vite, car elles ne recrutent pas assez vite d'étudiants diplômés ! " Une réflexion qui aura plutôt fait sensation, hier. Pour être assurément le moment fort, car le plus concret, de cette présentation très générale de rentrée.

dimanche, octobre 05, 2008

Valérie Pécresse : "L'autonomie c'est la culture du résultat" http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/09/16/rPId0uUzzWc/index.xml

Autonomie des universités, plan campus, orientation, bourses… A l’heure où les étudiants effectuent leur rentrée en ordre dispersé, la ministre de la Recherche et de l’Ensei­gnement supérieur, Valérie Pécresse, a dialogué pendant plus d’une heure avec les lecteurs de Metro.
Valérie Pécresse a rencontré les lecteurs de Metro pendant plus d'une heure.

Photo : N.Richoffer/Metro

Valérie Pécresse a rencontré les lecteurs de Metro pendant plus d'une heure.

Philippe Reymond
Avec la loi sur l’autonomie des universités, beaucoup crai­gnent qu’un fossé ne se creuse entre universités modernes, “vendables” — essentielle­ment parisiennes et scientifi­ques —, et universités tradi­tionnelles, plutôt littéraires et provinciales. Qu’en est-il aujourd’hui ?
C’est tout le contraire qui se profile. Parmi les 20 universités pionnières dans l’autonomie on trouve Mulhou­se, La Rochelle, Limoges, Cler­mont-Ferrand, Saint-Etienne, Marne-la-Vallée, Cergy-Pontoise, Paris-VI et Paris-VII, des universités grandes et petites, littéraires et scientifiques. L’autonomie vise à faire entrer les universités dans une culture du résultat. Quelle est la qualité de votre formation ? Quelle est la qualité de votre recher­che ? Nous souhaitons voir émerger des pôles
universitaires, en fonction des compétences des uns et des autres. Or en régions on peut avoir des pôles dynamiques, complètement adaptés à leur envi­ronnement. C’est le cas du pôle univer­si­taire de Brest qui a une spécialisation sur la mer. Ou du pôle d’Avignon qui est en train de développer un projet d’établissement sur la culture.

Metro
De la même façon le plan campus bénéficiera-t-il autant aux universités parisiennes qu’aux universités de province ? Avec les 5 milliards de ce plan, nous disons : “Bâtissez-nous les campus du XXIe siècle !” Les métropoles régio­na­les tirent leur épingle du jeu puisque nos plans tou­chent désormais 29 universités dont Lyon, Montpellier, Grenoble, Toulouse, Aix-Marseille, la rive gauche parisienne, le pôle scien­tifi­que de Saclay, ou Au­be­rvil­liers qui sera un phare des sciences
humaines et socia­les puisqu’il accueillera notamment l’Ecole des hautes études en sciences sociales et l’Ecole d’écono­mie de Paris. Soit un campus de rayonnement mondial à côté duquel je voudrais qu’on installe une cité internationale d’accueil de chercheurs.

Related Stories

* Un coup de pouce pour les bons élèves

Thierry Robin

Mon fils est en fac d’anglais à Sceaux, il redouble sa première année et, à la rentrée, on lui a proposé des cours payants en supplément. Est-ce normal ?
Ce dispositif n’est pas illégal en soi. Il est facultatif et il s’ajoute à des enseigne­ments obligatoires pour tous les étudiants dans le cadre du plan licence. Lorsque je suis arrivée dans ce minis­tère, l’Etat dépensait chaque année 7 000 euros pour un étudiant de première année. En un an, cet investissement est passé à 8 000 euros. Si nous avons mis de l’argent sur la table, ce n’est pas pour que les étudiants paient en plus !


Philippe Reymond
De plus en plus d’étudiants doivent travailler pour payer leurs études.
Qu’en pensez-vous ?
S’il est choisi, le travail étudiant est plutôt une bonne chose. Mais 15% des étudiants travaillent de manière très lourde. J’estime qu’au-delà d’un mi-temps, on n’est plus en situation de réussir ses études. C’est la raison pour laquelle nous avons fait un effort sur les bourses ainsi que sur les
sources de revenus annexes, comme l’aide aux étudiants handicapés ou le tutorat. Enfin, le nouveau prêt étudiant prouve l’enga­gement de l’Etat aux côtés des jeunes qui ont un vrai projet.


Metro
Justement, ce prêt est très critiqué. En quoi est-il plus avantageux que les dispositifs existants ?
Il supprime une injustice fondamentale : aujourd’hui, les banques prêtent prioritairement aux étudiants des grandes écoles et à ceux qui peuvent se prévaloir d’une caution. Le prêt OSEO est sans condition de ressour­ces, sans caution person­nelle, avec un taux légère­ment inférieur à celui du marché. L’étudiant a également la possibilité de rembourser son emprunt jusqu’à dix ans après l’avoir contracté.
Cela est essentiel, car l’année où l’on commen­ce à travailler, on a beaucoup de charges à payer. Cela ne se fait évidemment pas au détriment des aides sociales, qui ont augmenté de 5% pour les étudiants boursiers et de 10% pour les étudiants les plus défavorisés en deux ans.

Mathilde Mereau
Il est difficile pour les étudiants de gérer leurs dépenses de vie quotidienne quand les bourses tombent de manière irrégulière...
ça, ce n’est pas normal. L’an dernier, l’augmentation de certaines bourses a provoqué un bug informatique ; du coup, les étudiants ont été payés avec retard. C’est inadmissible : il faut que le service public change d’approche et se mette du côté des usagers. Aujourd’hui nous avons traité 80% des dossiers de boursiers et assuré la mise en paiement du premier mois pour 40%
d’entre eux. Notre objectif est d’arriver à 60% au 1er octobre...

Louis de Nazelle
Les chercheurs sont nombreux à partir à l’étranger, faute de rémunération décente. Que comptez-vous faire ?
Nous versons désormais 1 980 euros d’allocation de recherche aux thésards, soit une augmentation de 16% par rapport à l’année dernière. Cette année, nous allons travailler sur
les débuts de carrière des enseignants, car il nous faut rendre le métier plus attrayant, c’est une priorité. Je veux également que chaque allocataire de recherche qui le souhaite puisse avoir un poste de monitorat pour compléter ses revenus.Par ailleurs, avec l’auto­nomie, les universités
pourront recruter des chercheurs de l’étranger avec des salai­res plus élevés que ceux de la fonction publique.


Claire Abrieux
Moi, mon directeur de mémoire n’a pas le temps de s’occuper de mes recherches car il a trop d’étudiants…
Le problème tient à ce que l’on rémunère les ensei­gnants chercheurs au nombre d’heures de cours et non selon leur engagement pédagogique. Nous mettons aujourd’hui en place la possibilité de rémunérer en heures complémentaires l’investissement pédago­gique des enseignants chercheurs. C’est pourquoi j’ai demandé aux universités qui le souhaitent de créer des postes de professeur référent pour les étudiants en 1re année de licence. Des professeurs à qui ils pourront poser toutes les questions qui les tracassent. Au niveau des thèses, une charte de l’enseignant de thèse a été mise en place, afin de limiter le nombre d’étudiants dirigés. Un professeur n’est pas rémunéré davantage quand il dirige plus de cinq étudiants.

Mathilde Mereau
Dans le plan licence, vous proposez d’élargir le champ des enseignements en rajoutant des heures complémentaires. N’aurait-il pas mieux valu renforcer l’enseignement en terminale et améliorer les conditions de l’orientation ?
La première année de licence n’est pas une super-terminale mais une année qui permet de consolider ses acquis à la fois en lettres, en mathématiques et en langue. En plus de leur matière majoritaire, les étudiants ont besoin de s’ouvrir à d’autres enseignements, afin d’avoir accès à une palette de métiers élargie. Au lycée, je pense que nous devons accentuer l’orientation dès
la seconde. C’est pourquoi nous avons mis au point un portail Internet dans douze académies sur trente qui permet aux élèves de recevoir un avis des professeurs sur leurs choix d’orientation. Il sera bientôt proposé par l’ensemble des académies pour toutes les formations. Nous devons également
ouvrir davantage les BTS et les IUT aux élèves des filières technologiques.

Claire Abrieux
L’orientation, c’est un vrai casse-tête. Moi, quand je suis entrée en philo, c’était pour être prof. Mais l’Education nationale recrute chaque année moins d’enseignants dans cette discipline. Quels seront mes débouchés ?
Je pense qu’avec un master de philosophie on devrait pouvoir faire tous les métiers, comme c’est le cas partout ailleurs. Car ce qui compte, c’est la qualité de la formation intellectuelle. Ce qu’on peut reprocher à l’université aujourd’hui, c’est de ne pas mieux vous avoir accompagnée dans votre orientation, en vous ouvrant à des métiers où l’on a besoin de philosophes. Je pense à la communication, mais il y en a beaucoup d’autres.
C’est pour cette raison que je souhaite qu’en licence, on ouvre les champs de métiers, y compris avec des stages.

Metro
Vous annoncez 150 000 créa­tions de logements alors qu’il y a en France 2 millions d’étudiants : est-ce vraiment suffisant ?
L’erreur historique a été de concevoir l’université com­me un lieu d’enseignement et pas comme un lieu de vie, à la différence des autres pays européens. Le problè­me, c’est le manque de terrains et la complexité administrative. Quand le ministère de la Défense a libéré des casernes, j’ai saisi cette occasion pour créer des logements étudiants. Je crois en effet qu’être étudiant, c’est prendre son autonomie par rapport à ses parents.

Living in the World, Portraying Its Culture. International Sociological Association, Barcelona 2008 - Sept. 5-8


Living in the World, Portraying Its Culture. International Sociological Association, Barcelona 2008 - Sept. 5-8

Bah va falloir continuer ça...

Living in the World, Portraying Its Culture
The logics of participation in popular music festivals seem alienated from symbolic promises of enrichment of the spirit, of questioning the world that offers, for example, the “works” of legitimate culture (serious music, opera, theater). These less engaging practices on the social level where “cultural good will” is not the primary motivation are not, for all that, devoid of a political dimension. Several French festivals, such as the festival of Vieilles Charrues in Carhaix (France), have in effect developed around musical events devoted to a sensitivity toward eco-citizenship & sustainable development. The rationale of those responsible for the festivals thus carries, beyond the discourse on cultural democratization, to questions of cultural democracy & citizen participation in public life. This invitation to live in the world & portray its culture implies a logic of the collective being & of recognizing what sociologists should explore. Through notions such as those of cultural democracy or sustainable development, for example, this poses the question of the responsibility of cultural actors before the public.



Habiter le monde, camper sa culture
Les logiques de participation aux festivals de musiques populaires semblent éloignées des promesses symboliques d’enrichissement de l’esprit, de questionnement sur le monde qu’offrent par exemple les « œuvres » de la culture légitime (musique savante, opéra, théâtre …). Ces pratiques moins engageantes sur le plan social où la « bonne volonté culturelle » n’est pas la motivation première à y participer ne sont pas pour autant dénuées de dimension politique. Plusieurs festivals français, dont le festival des Vieilles Charrues à Carhaix, ont en effet développé autour des événements musicaux des opérations de sensibilisation à l’éco citoyenneté et au développement durable. Le propos des responsables de festivals porte ainsi, au-delà du discours sur la démocratisation culturelle (dont ils semblent parfois faire le constat d’échec), sur des questions de démocratie culturelle et de participation citoyenne à la vie publique. Cette invitation à habiter le monde et à camper sa culture implique une logique de l’être ensemble et du se retrouver qui doit interroger le sociologue. Au travers de notions comme celles de démocratie culturelle ou de développement durable par exemple, elle pose la question de la responsabilité des acteurs culturels face aux publics.



> SURPRIS PAR LA NUIT http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/nouveau_prog/creation/prog_jours.php?PHPSESSID=e8efeaa7b5a9e83e0c8e919a2addbcd2


http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/nouveau_prog/creation/prog_jours.php?PHPSESSID=e8efeaa7b5a9e83e0c8e919a2addbcd2&time=1220652000
> SURPRIS PAR LA NUIT
Autour du plateau
Par Bruno Tackels, Producteur-coordinateur : Alain Veinstein
Les livres de théâtre de la rentrée

En cette période où les plateaux de théâtre ne se sont pas encore rallumés, coup de projecteur sur les livres qui parlent du théâtre, et qui nous aident à l'éclairer. Trois livres sur la réception du théâtre par ses spectateurs (en particulier au Festival d'Avignon, laboratoire privilégié s'il en est), conçus par trois sociologues de " l'école d'Avignon ", Jean-Louis Fabiani, Emmanuel Ethis et Damien Malinas. A rebours de cette question du public, nous évoquerons deux ouvrages importants pour comprendre ce qui se joue dans la " fabrique de l'acteur ", l'un qui recueille les paroles du maître Stanislavski, à la fin de sa vie (éditées par Marie-Christine Autant-Mathieu), et l'autre que l'on doit à un ancien acteur du Théâtre du Soleil, Jean-François Dusigne. Et enfin, mêlant la question du public et de l'acteur, nous parlerons de l'ouvrage collectif, qui fera date, consacré à Claude Régy, conçu par Marie-Madeleine Mervan-Roux, dans la collection des " Voies de la Création théâtrale " du CNRS.

Avec Emmanuel Ethis, Damien Malinas, Jean-Louis Fabiani, Jean-François Dusigne, Marie-Christine Autant-Mathieu et Marie-Christine Mervan-Roux.